Vous vous apprêtez à vivre une toute nouvelle vie, comment vous sentez-vous ? super, je me sens frais et pimpant, j'ai envie de gambader dans les champs et de faire des couronnes de fleurs. sérieusement, qui vit bien cette situation ? les psychopathes, peut-être, mais pas moi. je suis bloqué ici, je ne me souviens de rien, 'y a des monstres derrière les murs qui nous entourent. des fois j'aimerais ne jamais être né.

Le Labyrinthe est rempli de dangers mortels. Pensez-vous être prêts à y faire face ? Etes-vous excité(e) ou craintif(ve) à l'idée de découvrir les secrets qu'il contient ? ça marche les deux ? non, parce que, honnêtement, j'irai jamais mettre un pied là-dedans, je suis trop jeune pour mourir, il me reste encore trop de trucs à faire, vous voyez. mais, bon, en même temps c'est foutrement intriguant et, quelques fois, je suis vraiment obligé de refouler mon côté curieux pour ne pas trop m'approcher. en fait, s'il n'y avait pas le problème des gens qui ne reviennent jamais après y être entrés, je pense que j'irai sans problèmes. mais c'pas le cas, actuellement, alors je reste là où je suis.

Quelle est votre relation avec les autres blocards ? Pourquoi avoir choisi cette spécialité (medjack, cuisinier, etc.) ? si on écarte les gens glauques, je pense que je m'entends relativement bien avec tout le monde. j'suis pas du genre difficile à vivre ou asocial, alors bon, la vie en communauté je gère bien. ouais, 'y a toujours des cons, c'est sûr, et des fois j'aimerais bien les coller sous anesthésie pendant deux semaines mais personne n'est parfait, que voulez-vous. après, je pense que si j'ai choisi d'être un medjack, c'est parce que j'aime me sentir utile et aider les autres. et comme ça on me doit reconnaissance éternelle puisque sans moi -sans nous pardon-, 'y en a plus d'un qui serait mort à l'heure actuelle.

Comment vivez-vous le fait de ne vous rappeler de rien ? La quête de vos souvenirs est-elle importante pour vous, ou pourriez-vous vivre sans ? franchement, très mal. et encore, ça reste un euphémisme. je passe mon temps à essayer de me souvenir de la moindre petite chose, tellement qu'il m'arrive d'en devenir dingue, je tourne en rond et ça m'énerve. je ne peux vivre sans la mémoire, c'est impossible. et puis 'y a ces objets, aussi, censés m'appartenir et dont je ne tire absolument rien. j'ai l'impression que ma vie est un tableau de Picasso, en fait.

Quelle est la valeur la plus importante pour vous lorsqu'on vit en communauté ? La générosité ? La loyauté ? Votre propre sécurité ? euh, là, j'aurais tendance à demander un joker. le sens de la communauté c'est important, parce que si on se tape tous dessus, ça ne va rien changer. mais quand on est bloqué dans un trou pareil ça devient dur de rester calme et d'être un bon samaritain. en fait, j'sais pas trop quoi penser. on n'est pas non plus dans un camping trois étoiles, ici, alors c'est dur de faire comme si tout allait bien et comme si tout était beau mais je pense qu'on fait tous de notre mieux, pour les moins cons.

Un(e) autre blocard(e) est très malade. Décidez-vous d'attendre deux semaines que des médicaments soient envoyés par le Wicked, ou décidez-vous de vous rendre dans le Labyrinthe pour y chercher des herbes médicinales, mettant donc en danger votre propre vie ? honnêtement, ça dépend de la gravité de la situation. si la personne ne peut pas attendre deux semaines, c'est clair que j'irai m'aventurer dans ce truc, ne serait-ce que pour avoir bonne conscience et parce que, de toute façon, je fais naturellement passer les autres avant moi. mais si ce n'est pas urgent, mieux vaut attendre les médicaments.

Une violente dispute éclate entre deux blocard(e)s qui en viennent aux mains. Comment réagissez-vous ? je reste assis sur mon tronc d'arbre et je les regarde en comptant les points. je n'aime pas les histoires, encore moins être pris dedans, je suis plus diplomate que gros tank, alors je les laisse se démerder tous seuls comme les grands enfants qu'ils sont, parce que je sais que si j'ouvre la bouche pour débloquer la situation, et même avec des arguments implacables, ces débiles ne risquent pas de m'écouter. et s'ils me font chier, je les soigne pas, nah.