Pretending to cure the wounds of stupidity ▬ feat spades

0 ❄

Pretending to cure the wounds of stupidity
feat spades

Aujourd'hui. Jour banal. Ou presque. Aether terminait sa journée dans la remise où tout le bois était stocké. Coupé et rangé.Pour l'heure, il y en avait en suffisance, mais le bâtisseur savait que très prochainement il irait faire un tour dans les forêts du labyrinthe pour aller en récolter davantage. C'était dangereux, certes, mais c'était aussi dans le labyrinthe que le bois était le meilleur, le plus solide aussi. Aether ne crachait pas desssus. Ce n'était pas un problème pour lui de mettre sa vie en péril, au contraire. Il se sentait d'autant plus vivant face au danger et c'était une sensation qu'il aimait. La sensation de l'adrénaline montante. La sensation d'avoir tous ses sens en éveils. Il était toujours le premier volontaire pour aller s'engouffrer dans la gueule du loup, passant certainement pour fou auprès des autres garçons qui ne l'en empêchait pourtant pas. Aether était tétu. D'ailleurs... les nouvelles allaient assez vites sur le camp... Ainsi, le brun avait appris que Spades avait été faire une petite randonnée qui s'était mal terminée... il venait à peine de rentrer selon certains blocards, accompagné d'un medjack en piteux état. Spades... son élève... à croire qu'il ne l'avait pas suffisamment formé. Autant dire que la fierté... là... elle avait prit des vacances. Aether soupirait. Il se massait légèrement la tempe. Si son élève était blessé, il le trouverait sans doute à l'infirmerie.

Aether traversait tout le campement, saluant quelques gars sur son passage. Un bref signe de main. Un bref si de tête. Une oeillade discrête sur un corps parfait... il se cachait et cachait aux autres apprécier la vue d'un corps d'homme. Il se revendiquait hétérosexuelle... pourtant, son corps ne réclamait pas les formes voluptueuse d'une femme... Soit, le débat n'avait pas sa place ici. Sa main se posait sur la porte, il ne signifiait pas sa présence. D'aucune manière. Il poussait sur la porte qui s'ouvrait. Il pénétrait là... regardait autour de lui. Il apperçevait son idiot d'élève, un nouveau soupire lui échappait. Toi... tu allais en manger de la réflexion. Toi... tu allais en manger de l'entrainement supplémentaire. Tu n'y couperais pas. Et il avait déjà une idée de la façon dont il s'y prendrait. Surprise. Tu adorerais... ou presque. Tu savais comment il était. Autant Aether était un gars cool, autant en entrainement, il était impitoyable, il ne faisait pas de cadeau... l'indulgence n'avait pas sa place dans ce genre d'endroit. Tous... en aviez-vous vraiment confiance ? Un faux pas et la vie vous laissait en route. Aether aimait le danger, mais il ne voulait pas y perdre la vie pour autant. Sa folie s'arrêtait là. « Spades ?! » Sa voix résonnait dans la pièce spacieuse. L'infirmerie avait été l'un des premiers espaces à être aménagé. Il avait fallu absolument un endroit « sur » pour soigner les blessés. En deux ou trois enjambées, il se retrouvait à ta hauteur. « T'as échappé à la mort ? » Il haussait un sourcil. Question purement rhétorique.

0 ❄

Pretending to cure the wounds of stupidity

Après mon excursion avec Ever dans le labyrinthe, j'avais réussit à nous ramener tout deux en vie. Saint et sauf? Ça, c'était une autre histoire. Ever était gravement blessé quant à moi, j'avais la cheville tordue et enflée à cause de la course que j'avais fait contre un griffeur tout en portant presque entièrement le medjack; en plus de plusieurs griffures de branches que je m'étais fait pendant la course, les plus visibles étant au visage. Mais tout est bien qui finit bien... si on omet de dire que Naseon m'avait royalement ignoré à part pour se plaindre que je ne lui avais pas ramené son si précieux Ever en entier. Je serrais les dents en repensant à cela, la façon dont il m'avait traité. Si j'avais décidé de ne pas abandonner Ever, c'était en partie pour lui. Il aurait pu me remercier! Assis sur le lit dans l'infirmerie, je pestais en pensant à la façon dont le plus jeune m'avait traité à mon retour. Ça m'avait fait étrangement mal, plus mal que cette maudite cheville. Je baissais la tête pour la regarder. Sur ce coup là, je ne m'étais pas loupé. Fronçant les sourcils, j'essayais de me concentrer sur la douleur physique. Je ne voulais pas réfléchir à mon comportement et au pourquoi j'avais mal dans ma poitrine, trop mal pour crier, insulter Ever ou même pleurer. Je gardais tout pour moi, ne voulant pas passer pour un fou. Pourquoi cette tapette arriverait à me faire pleurer? Il n'en valait pas la peine en plus du fait qu'un homme, un vrai, ne pleurait jamais.

Je m'amusais à toucher le sol avec ma cheville, brillante idée pour lancer la douleur physique. Ça me prenait dans toute la jambe, la faisant vibrer. J'avais l'impression de ressembler à un faons qui tentait pour la première fois de se dresser sur ses quatre pattes. Mon jeu s'arrêta lorsque j'entendis la voix d'Aether. Je levais la tête, déglutissant. Ce qui me faisait plus peur qu'un griffeur? Le courroux de mon mentor. Cet homme impitoyable qui était capable de me tuer sous prétexte que je ne suis pas assez bon à son goût. Qu'allait-il m'arriver? Qu'allait-il me faire? Je levais les yeux vers lui, arrivant à mon niveau en moins de temps qu'il faut pour dire "ouf". Je déglutissais à nouveau, serrant les dents à sa question. Si je lui répondait à l'affirmatif, je risquais de m'en prendre une en plus d'avoir du rab à l'entrainement et si je lui mentais, il me traînerait de force dans le labyrinthe pour n'importe quelle raison. Je restais donc silencieux face à lui, le regardant comme un enfant regarderait son père après avoir fait une bêtise.

0 ❄

Pretending to cure the wounds of stupidity
feat spades

Le silence. En effet, c'était la meilleure réponse que tu pouvais lui apporter pour le moment. Un mot à sa question, et ton sort aurait été scellé sur le champs, dans la seconde, sans état d'âme. Il serait néanmoins scellé plus tard. Comptes-y. Bien qu'il ne disait rien, Aether savait que tu devais te douter, un minimum, de ce qui allait t'arriver. Seule une question subsistait dans la tête du plus vieux. Devait-il attendre que tu sois en meilleur état pour t'emmener en entrainement ? Il serait tenté de ne pas attendre, la douleur pouvait te pousser à la surpasser, mais c'était aussi prendre le risque que ta blessure s'agrave. Aether tenait à son élève. Son unique et précieux élève. Il ne voulait pas non plus te détruire. Et s'il était dur avec toi, c'était aussi parce qu'il voulait prendre soin de toi, c'était un peu... sa façon de faire. Même si elle était extrème en soit.

Il soupirait, il se tenait toujours debout, face à toi, les bras croisés sur son torse. Tu paraissais comme un enfant face à lui. Honteux ? Peureux ? Aether eut un léger sourire qui se dessinait sur le coin des lèvres. Il allait t'apprendre à ne plus commettre les mêmes erreurs. Oh... il avait vaguement entendu dire que tu avais trainé un medjack blessé avec toi... ce n'était pas ça qu'il remettait en cause. Au contraire, tu semblais avoir sauvé la vie d'un type au péril de la tienne. C'était honorable, et assez rare de ta part. Tu n'aimais pas beaucoup de monde... et tu ne te souciais pas beaucoup de ceux que tu n'aimais pas spécialement. Mais toi... et ton compagnon, vous n'aviez pas été suffisamment vigilants, sur vos garde. Votre attention... devait s'être relaché à un moment ou un autre. C'était une mauvaise chose. C'était durant ces moments que les attaques survenaient.

N'y avait-il donc pas de medjack ici ? Non... parce que c'était bien d'être venu là, mais si personne venait te soigner, c'était tout aussi inutile que de se rendre dans le labyrinthe sans raison particulière. Aether s’accroupissait donc, il avait bien remarqué que c'était ta cheville la plus atteinte. « - Espèce de crétin. » Il grognait un peu. Il soupirait à nouveau et attrapait ta cheville entre ses doigts, tentant la délicatesse, lui aussi c'était déjà blessé en entrainement, il pouvait au moins constater l'ampleur des dégâts. « - Tu vas morfler, Spades. » Morfler à cause de la douleur, mais pas seulement. Il n'y avait pas besoin d'un dessin pour te faire comprendre où il voulait en venir. L'entrainement serait... impitoyable.

0 ❄

Pretending to cure the wounds of stupidity

L'enfant face à son père ne faisait pas le fier. Au contraire, j'étais tout petit, aussi insignifiant qu'une insecte face à cette personne que je considérais comme étant un grand homme. Je le laissais faire, déglutissant à nouveau lorsqu'il attrapa ma cheville pour l'observer. Délicatesse était un mot que les bâtisseurs ne connaissait pas, la preuve en étant que je sentais ses doigts compresser ma cheville tordue malgré les efforts que je lui reconnaissais pour ne pas me faire de mal. Je grimaçais, toujours silencieux, laissant le plus vieux m'insulter à sa guise. Il était évidement qu'Aether n'était pas fier de moi. Je déglutissais encore un fois, me mordant la lèvre inférieure. Je savais ce qu'il me réservait et ses mots, ses quelques mots m'indiquaient ce qu'il ressentait à mon sujet. De la honte. Il était clair qu'il ne pouvait pas être fier. Moi, son élève, un des hommes les plus fort du bloc a, je m'étais laissé surprendre bêtement par un griffeur, pire encore! Ma blessure la plus grave avait était faite le plus bêtement du monde, en tombant. Je n'avais aucun excuse, je me sentais désolé. J'avais sauvé un mec de la mort? Et alors? Je n'avais pas été capable de prendre soin de moi. Je détournais le regard, ma cheville était resté à l'air libre pour que ma peau s’imprègne de la crème que l'on m'avait appliqué pour faire dégonflé la blessure. Après tout, je m'étais quand même tapé un sprint avec ma cheville et Ever que j'avais à moitié porté. Je soupirai. "Pardon..." Dis-je à voix basse. J'allais m'en prendre une, c'était évident. Je devais pourtant extérioriser tout le mal aise que je ressentais, toute la honte que j'avais de faire encore face à Aether. Je pestais intérieurement, me disant qu'il aurait été préférable que le medjack ne s'interpose pas entre le griffeur et moi. Au moins, je n'aurais pas eu toutes ces vagues de sentiments qui m'embrouillaient la tête. Égoïste? Oui, ce n'est un secret pour personne, mais ce souhait révélait une facette encore inconnue de ma personnalité. De la lâcheté.

Je n'étais pourtant pas un lâche, je ne l'avais jamais été. Le labyrinthe ne me faisait pas si peur, j'y entrais volontiers, certes accompagné pour la plupart du temps. Après tout, avec un maître comme Aether, la lâcheté était quelque chose que l'on ne pouvait pas ressentir. C'était lui qui m'avait choisi, probablement pour mes prédispositions au combat, ma carrure trapue, il avait probablement senti qu'il pouvait faire quelque chose avec moi, que je le rendrai fier et je l'avais déçu. Je soupirai une nouvelle fois, faisant à nouveau vœux de silence. Il n'y avait rien de plus à dire de toute façon. J'étais désolé, sincèrement désolé.

0 ❄

Pretending to cure the wounds of stupidity
feat spades

Pardon ? Des excuses ? Tu t'excusais ? Vraiment ? Un léger rire lui échappait, oh, pas un rire de joie, un rire jaune. Aether ne prenait pas la peine de relever le regard vers toi. Pas tout de suite. Il n'avait pas de mot pour dire combien il était déçu. Il te pensait moins idiot que ça. Il te pensait un peu plus réfléchit, un peu plus... prudent. Il n'était pas honteux... non, il ne l'était pas, tu avais sauvé une vie, ce serait horrible d'avoir honte de son élève après ça. Mais il n'était pas fier. Il voyait un grand potentiel en toi. Il ne voulait pas penser que peut-être il s'était trompé. C'était impossible selon lui. Il secouait un peu la tête, tournait un peu ta cheville dans un sens, puis dans un autre. C'était moche. Tu en aurais pour quelques jours avant que ça ne désenfle et quelques jours de plus pour que ça guérisse davantage. Tu avais du temps de répis devant toi. Il attendrait que tu sois pleinement guéri pour s'occuper de toi bien comme il le fallait.

Enfin, il se redressait. Sa main approchait lentement de ton visage... jusque ton front qui... se voyait offrir une magnifique pichenette, suffisemment forte pour faire basculer un peu ta tête vers l'arrière et laisser ta peau rougir légèrement. En effet, il n'avait pas contrôlé sa force, et c'était voulu. « - Je ne veux pas d'excuse, même si je sais que tu es sincère. Des excuses, ça ne me prouvent pas que tu feras attention la prochaine fois. » Voila pourquoi il avait rit à tes excuses. Aether n'était pas familié avec les excuses, il n'aimait pas en recevoir non plus... ce n'était que des mots qui ne prouvaient rien. Des mots dans le vents. Des mots qui disparaissaient aussitôt dit. Des mots qui s'oubliaient. Tu le savais pourtant. Du moins, il le pensait. Alors, pourquoi t'enfoncer de la sorte ? Triple idiot. Il allait finir par croire que Naseon avait raison. Vous, bâtisseurs, n'aviez pas de cerveau. Non... il ne le croirait jamais. Tu avais seulement mit le tien sur pause. « - Et j'aimerais que tu me regardes quand je te parles. » Tu avais le regard fuyant, le regard détourné. Tu ne te sentais pas à l'aise n'est-ce pas ? Tu ne voulais pas faire face à ton aimé en une pareille situation. Il attrapait ton menton, et tournait son visage vers lui, sans délicatesse et sans non plus te déboîter le cou. « - Falcon me rend bien plus fier en ce moment. » Il connaissait ta rivalité avec ce dernier. Il savait que ce genre de parole aurait le don de te secouer un peu plutôt que de te replier sur toi-même. Pourtant, il y avait une part de vérité dans ses mots. Bien sur, Falcon était maladroit aussi, peut-être même plus que toi, Mais en ce moment, les rôles étaient inversé. Son regard sombre croisait le tien, il te fixait longuement.

0 ❄

Pretending to cure the wounds of stupidity

Je me pinçais les lèvres en sentant ma cheville tourner entre les mains du plus vieux, serrant entre mes doigts les draps du lit sur lequel j'étais assis. Ça faisait mal. Très mal. Et encore plus quand Aether me faisait bouger le pied. Après son petit rire, j'avais regagné le silence, effectuant un mouvement de recule lorsque je vis sa main se lever. Ça y été, j'allais m'en prendre une. A ma grande surprise, ce n'était ni une gifle ni un bon coup de poing que je reçu mais une pichenette, une petite pichenette de rien du tout. Enfin... A la manière de mon mentor. Surpris, je relevais rapidement la tête, dévoilant au plus vieux mes joues rosées par la honte. Je passais ma main sur mon front tout en baissant lentement la tête à nouveau. Il me la releva de force suivit d'une réflexion, ou plutôt d'un ordre. Comment voulait-il que je lui fasse face après ses reproches? Après la bêtise que j'avais fait? Certes, le brouillard dans le labyrinthe ne m'avait pas aidé à me repérer mais si j'avais un peu plus levé le pied, cela m'aurait évité de me blesser plus gravement qu'habituellement. Mon visage relevé vers Aether, mon regard était toujours aussi fuyant. Je l'évitais, ne pouvant toujours pas lui faire face. Et pourtant. C'est en entendant ce nom, celui de mon rival qu'un regard noir vint directement se planter dans celui de l'homme que je respectais. Les narines gonflées, j'étais près à me lever, lui montrer que tout allait bien, que je pouvais supporter la douleur et le rendre fier.

Je grognais, fronçant les sourcils. Alors ça y été, pour une simple bavure, Falcon était devenu premier. Je ne pouvais pas laisser passer l’affront que mon maître venait de me faire. Je soupirais bruyamment. "Oublie Falcon! J'sais que j'suis l'meilleur! J'te rendrai fier, sois en sur!" Hurlais-je alors. Mon regard se plantait dans celui d'Aether. Dans ce dernier, on pouvait y lire une détermination effrayante. Mes dents se serraient, j'étais près à me lever pour reprendre ma compétition avec le plus jeune et enfin prouver ma valeur à notre mentor.

0 ❄

Pretending to cure the wounds of stupidity
feat spades

Aether avait appris à se contrôler. Quelques années plutôt, il t'aurait giflé pour une broutille, impulsif pour un sou. Aujourd'hui il était... il était un peu plus réfléchi. Bien que nombreuses de ses facettes restaient encore à découvrir. Le bâtisseur faisait preuve d'un self-control presque effrayant, il lui arrivait de perdre pied, sans crier ''gare'', sans prévenir, mais ces instants devenaient plus occasionnels. Heureusement. Il soupirait, lâchait ton menton. Ses mots semblaient t'avoir donner un coup de fouet. Enfin. Voila le Spades qu'il appréciait. Le Spades déterminé. Celui en qui il voyait un grand potentiel. Celui prêt à prouver sa valeur. Il était quand même dommage d'avoir dû en arriver là. Haussant un sourcil, le plus vieux glissait ses mains dans ses poches, il souriait un peu en coin. Ne t'en fais donc pas, garde cette hargne, tu aurais l'occasion de lui montrer ce que tu vaux. De regagner ta place de numéro un, qu'au fond, tu n'avais pas vraiment perdu. « - Tentes donc de me rendre à nouveau fier si tu t'en sens capable. » Il haussait un sourcil. Il s'installait sur le lit sur lequel tu étais installé. A tes côtés. « Mais... un conseil, attend que cette cheville soit guérie si tu ne veux pas que je te pète la seconde. » Et tu savais qu'il en était capable. Que tu te précipites comme un con ne le rendrait absolument pas fier. Au contraire. Il était prêt à te blesser pour te faire entendre raison, ce ne serait pas une première fois.

Il se souvenait encore de votre tout première entraînement. Peu après ton arrivée dans les blocs. Le plus vieux y était depuis quelques mois déjà. Lors de cet entraînement, Aether avait donné le ton dès le début, il t'avait de front et à main nue afin de tester tes réflexes, ta vitesse et ainsi que ta force. Il ne t'avait laissé aucun répits. Pas un instant. Il devait savoir ce dont tu étais capable pour t'apporter les meilleurs conseils possibles. Il s'était montré impitoyable et quelques années plus tard, Falcon avait subit le même affrontement. Aether se révélait un tout autre homme dans ce genre d'instant. C'était sa force. Il voulait que toi et ton rival appreniez le maximum de choses de lui avant de disparaître. Il ne comptait pas mourir de sitôt, c'était un roc, mais on ne savait jamais ce que la vie pouvait réserver. D'autant plus dans le labyrinthe qu'Aether se plaisait à visiter régulièrement.

L'air de rien, le brun passait son bras autour de tes épaules. Il fixait un point invisible alors que sans crier gare, son bras encerclait ton cou. Il mesurait sa force, mais faisait tout de même un peu pression. Son regard se tournait finalement vers toi. Son sourire avait complètement disparu. Il était sérieux. Aussi sérieux qu'un homme prêt à en tuer un autre. Fini les petites plaisanteries.« - Tu as intérêt à ne plus me décevoir. » Il plissait un peu les yeux, ses doigts pressant un peu ta gorge, réduisant ton arrivée d'air de moitié. « - Je n'ai pas envie de me rendre compte que je me suis trompé te concernant. » Il se penchait un peu vers toi. Son ton devenant alors menaçant. Il n'aimait pas avoir tort. « - Est-ce que j'ai bien été claire, Spades ? »

0 ❄

Pretending to cure the wounds of stupidity

Aether savait se faire menaçant et provoquant. Je déglutissais, le regardant s'asseoir à côté de moi. Mon regard ne voulait pas le lâcher. Je l'écoutais attentivement, buvant ses paroles comme à chaque fois qu'il ouvrait la bouche. Pour moi il était clair, je l'avais déçu, plus qu'il ne pouvait l'imaginer et l'évocation de Falcon me faisait sortir de mes gonds. Je serrai les dents, le lâchant enfin du regard pour soupirer. Je baissais la tête, voûtant mon dos. Mes bras allaient se poser sur mes genoux, retenant mon buste. Un nouveau soupire s'échappa de mes lèvres. Mes doigts se resserrait. Je commençais à m'énerver plus que de raison. Je devais garder un certain contrôle face à Aether, son jugement étant le plus important de tout le bloc, pour moi.

Soudain, je sentis son bras autour de mes épaules. Je sursautais, surpris. Tel un serpent prêt à étouffer sa proie, il venait s'enrouler autour de mon cou. J'eus le réflexe de me redresser, lançant un regard noir à mon mentor. Que comptait-il faire? M'étrangler? Étais-je si décevant? Ses doigts, habiles, serrait à présent ma gorge. J'échappais un faible couinement, entre ouvrant la bouche. Mes yeux s'écarquillaient. Que faisait-il? Pourquoi? La colère puis la surprise, en un clin d’œil je me transformais en chaton. J'avais l'air apeuré face au garçon qui avait perdu son sourire, qui paraissait soudainement si sérieux. J'étais impuissant face à lui, complètement impuissant. J'hochais vivement la tête, du moins, comme je le pouvais à cause de son emprise. "O... Oui..." Dis-je avec quelques difficultés, reprenant difficilement mon souffle. Mes mains allaient sur les siennes, tentant de le faire lâcher. Je grimaçais de douleur. Je ne suffoquais pas, non, j'avais suffisamment d'air pour respirer mais, cette sensation, celle où j'avais l'impression qu'il avait la mainmise sur moi, sur ma vie, me dérangeait. Il voulait me soumettre à lui. Je le savais. Le pire, c'est qu'il avait réussit. Cela faisait bien longtemps qu'il m'avait soumis. De part la violence dont il faisait preuve lors de nos entraînements, de l'aura qu'il dégageait et de son savoir quant à la vie dans le labyrinthe, cela faisait bien longtemps qu'il avait fait de moi un chiot face à l'homme qu'il était. En plus de cette soumission insupportable, il avait, à de nombreuses reprises gagné mon respect. Cet homme, je l'estimais. Avec le temps, il m'était devenu cher. Il semblait n'avoir jamais faillit, son assurance m'étant réconfortante, envoûtante et parfois, comme maintenant, terrifiante.

Je grognais difficilement, prenant de grande bouffées d'air. Mes doigts essayaient agripper les siens pour le faire lâcher. Je détestais paraître faible. Même devant lui. "Ae... Aet... Aether... Lâche... S'te plait..." Bégayais-je, son emprise me faisant de plus en plus mal.

WCKD IS GOOD

SOUVENIR DE SPADES

« Joyeux anniversaire » De quoi parlait-il ? Après l’avoir dérangé en plein après-midi, voilà qu’il lui souhaitait un joyeux anniversaire avec un jour de retard alors qu’il ne s’en souciait plus depuis des années. Etait-il malade ? Ou tout simplement à côté de ses pompes ? Totalement désintéressé par son géniteur qui semblait occupé à donner des ordres à sous-fifres, il en profitait pour retrousser les manches de son manteau hors de prix avant d’entendre un grincement de porte à quelques mètres de lui. Que lui avait-il donc concocté ? Le connaissant, il ne serait pas surpris de découvrir des prostituées, ou peut-être une voiture ? Non, il en avait déjà deux.

« Il est temps que tu deviennes un homme » Sa voix grave et sérieuse lui arrachait un léger frisson, à la fois d’excitation et d’appréhension. Plus les minutes passaient et plus sa curiosité était mise à rude épreuve. Il ne savait pas ce qu’il lui avait concocté et la vue des visages fermés de ses employés ne le rassurait pas. Qu’avaient-ils tous à faire cette tête d’enterrement ? N’allaient-ils pas fêter son anniversaire ? Piqué par la curiosité, il reposait son regard sur cette porte qui s’ouvrait de plus en plus avant d’être prié d’entrer dans la pièce à la suite de son géniteur qui venait de lui tendre une lame dont il ne comprenait pas la signification. L’ambiance qui régnait dans la pièce était pesante et les bâches en plastique qui étaient accrochées devant lui l’empêchaient de voir cette surprise qui l’attendait. Les yeux rivés sur les hommes qui se tenaient de part et d’autre du plastique, il se forçait à afficher une expression neutre pour ne pas montrer à quel point il était perturbé par cette mise en scène. Puis, sans qu’il n’y soit préparé, un des employés tira sur la bâche pour lui laisser apercevoir ce qu’elle cachait. Son coeur manquait un battement à la vue d’un homme entièrement nu, attaché à une table d’opération et bâillonné. Lorsqu’il s’en approchait pour l’observer avec plus d’attention, il écarquillait les yeux en reconnaissant celui qui se débattait sur la table en le suppliant du regard. Qu’est-ce que faisait son prof ici ? Pourquoi se trouvait-il sur cette foutue table ? Dans l’incompréhension la plus totale, il tournait la tête vers son père sans réussir à ouvrir la bouche avant de reposer son regard sur l’arme blanche qu’il tenait entre ses doigts. Soudainement, l’étudiant réalisait la situation dans laquelle il se trouvait et reculait presqu’aussitôt, refusant d’admettre le sort de ce pauvre homme qui ne méritait pas de mourir de cette manière. Pourtant, il ne s’en allait pas, attendant simplement de recevoir des informations de la part de celui qu’il craignait depuis des années. Quoi qu’il fasse, il ne le laisserait pas s’en aller. Il le connaissait trop bien.

« Cet homme doit mourir et je t’ai choisi pour ce travail. Il est temps que tu apprennes. »

0 ❄

Pretending to cure the wounds of stupidity
feat spades

Aether te fixait longuement de son regard noir, profond et menaçant. Tes mains qui agrippaient la sienne ne le fit pas lâcher prise tout de suite. Avant, il voulait savoir si tu avais bien compris chacun de ses mots. Il ne voulait pas avoir à se répéter. Il détestait ça. De plus, tu lui étais soumis, et il savait qu'au fond tu n'aimais pas ça, mais on était tous le soumis d'un autre. Par exemple... lui, Aether, s'écrasait face à Napoléon. Il savait qu'il lui était inférieure, et même si cette sensation ne lui était pas plaisante, il se la fermait. Tout comme toi. Ta voix le faisait quitter ses pensées. Oui ? Tu avais donc bien compris ? Tu en étais bien certain ? Tu avais tout intérêt. Le plus vieux soupirait légèrement et peu à peu, la pression de sa main diminuait bien qu'elle restait contre ton cou encore un instant. Juste au cas où. Il savait que tu étais incapable de lui mentir. Et tu savais que si tu tentais de le faire, tu le regretterais amèrement. Tu le respectais et ce respect était partagé. Oui, ton mentor te respectait, bien qu'il le montrait d'une façon bien différente de la normal. Il ne voulait pas perdre cette estime de toi qu'il avait. Tes supplications cessèrent alors au moment où le bâtisseurs ôtait complètement sa main de ta gorge. L'homme se redressait, quittait le lit contre lequel il était assis. « - La prochaine fois que tu te rends dans le labyrinthe, tu as intérêt à faire attention à tes arrières. » Il te mettait en garde. Mais est-ce que tu comprendrais où il voulait en venir ? Il ne te mettait pas en garde contre les dangers du labyrinthe. Non. Ou peut-être un peu. Mais il te mettait surtout en garde contre lui-même. Ton prochain entraînement aura lieu dans les couloirs du labyrinthe. Tu avais échoué là-bas, tu deviendras vainqueur là-bas. Mais ce serait un parcours du combattant semé d’embûches. Il venait poser sa main puissante contre ton épaule et se baissait face à ton visage afin de croiser ton regard. « - Si tu meurs... je te ramène des enfers pour te tuer à nouveau. » Il souriait en coin. Un sourire qui dénotait par rapport à ses mots. Il tenait à toi, sale gosse. Il venait alors passer sa main dans tes cheveux et se reculait finalement.

» Alias comment foutre la merde feat Spades&Naseon
» Come to me now ▬ Feat Ever
» Spades ♠
» SPADES ▬ ESSAI 1
» Mais j'ai rien fais ! - PV Steal-Spades

Pretending to cure the wounds of stupidity ▬ feat spades

Pretending to cure the wounds of stupidity ▬ feat spades

Sujets similaires

Sujets similaires