« Allez du nerf Morrigan, ou je te jure que je te donne en peinture aux hommes ! Ou pire … » tu te retournas derrière toi, un grand sourire machiavélique aux lèvres. « Aux cannibales de la zone huit … » Puis tu repris ton chemin, un grand sourire goguenard aux lèvres, hache sur l’épaule.

La raison de ta présence ici ? Morrigan et son incapacité à travailler correctement en tant que bâtisseuse. Et toi, la perfectionniste grande sœur, la bâtisseuse qui chérissait son travail, en avait assez de frôler l’arrêt cardiaque dès que tu voyais les succès de ta cadette. Tu avais donc décidé de la prendre en main, de lui enseigner tous tes secrets – en fait, ça te donnait surtout l’occasion de sortir à cet immonde babouin du bloc a que toi aussi, tu avais une disciple à qui transférer ton savoir. Tu avais donc sorti du lit la jeune femme et tu l’avais trainé avec un grand sourire dans la zone huit. La zone qui t’avait donné tant de soucis en mission. Tu grimpas rapidement sur une racine géante avant de t’asseoir dessus et planter ta hache. « BIEN ! Nous y voilà. On a besoin de bois pour construire des nouveaux locaux, vu que certains mecs s’entêtent à venir squatter et dormir chez nous. Et il faut aussi consolider les étables, car sinon, ça passera pas l’hiver tout ça. Donc on va commencer par couper du bois avec force et courage ! Des objections ? »

Tu te relevas rapidement. Avant de lui tendre ta hâche. « Evidement, c’est toi qui t’en charge. Moi je vais aller voir si on peut ramasser des branches pour le feu des cuisiniers. » Tu te retournas te rapprochant du tronc et t’apprêtas à grimper quand tu te retournas vivement avant de faire un sourire d’outre-tombe. « Et gare aux cannibales … » Tu indiquas d’un mouvement de tête une zone parsemée de pas avant de ricaner et commencer à grimper.

Pour l’instant, tu devais juste voir de quoi elle était capable, avant de la traumatiser un peu plus. Et si ça marchait, tu testerais ça sur Celsius.

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let's work hard

Comme souvent, c'est en traînant des pieds que tu talonnes Sony. Contrairement à toi, ton aînée déborde de vitalité et semble s'amuser de ton manque de motivation, en plus de ses histoires lugubres de soit disant cannibales... Non, il ne faut pas que tu te mettes à l'écouter! « Je ne suis pas une enfant tu sauras ! » tu t’exclames à son encontre !
D’abord, tu avais accepté de venir par courtoisie, ou obligation sachant qu’elle ne t’aurait laissé au choix au final. Elle avait l’air de Davy Crockett, plantant la hache et assise sur la branche avec son air victorieux, il ne manquait plus que son chapeau. Des objections ? Il suffit de voir ta face d’enterrement que tu as la motivation d’un rat mort. Tu étais loin d’être la bâtisseur la plus compétente pour le job, seulement la brunette avait décidé de t’embarquer dans une expédition au coeur de la zone 8, dans le but de récupérer un peu de bois. S’il avait simplement s’agit de récupérer des brindilles et des rameaux, la tache aurait été simple et rapide, mais non il fallait que tu t’attèles à tache de bucheron ! Toi et tes petits bras. « Arrête avec tes menaces, ça ne marche pas ! » pourtant tu tournes la tête, distinguant les traces de pas. Arf, elle t’atteint plus que tu ne voudrais l’admettre. Cet endroit te donne froid dans le dos, et les histoires de Sony ne t'aide pas à te sentir à ta place. Tu grimaces lorsqu'elle te tend la hache, pas vraiment jouasse à l'idée de te retrouver seule au milieu de toute cette végétation, … et possiblement de cannibales. Il faut vraiment que tu te retires cette idée de la tête ! Ce ne sont que des âneries qu'elle t'a raconté pour te faire braire ! Tu agrippes la hache déjà trop lourde pour toi. Ton premier coup entame à peine le bois, pourtant des gouttes de sueur perlent le long de tes tempes. Tu grognes avant de retenter ta chance, sauf que cette fois-ci, la hache reste plantée et lorsque tu tentes de la décoincer tes mains glissent sur le manche, te faisant partir en arrière. « AAAAH ! » tu hurles, complètement terrorisée alors que tu frôles une branche feuillue.

acidbrain

Morrigan proclamait ne pas être une enfant … C’était une très bonne blague, tu te juras de la ressortir à l’occasion, autour d’un feu de camp pour faire rire les filles. Et alors que les premiers râlements se font entendre, tu prends de la hauteur pour la regarder. Arf, mauvaise position des bras, elle va se faire mal à agir de la sorte … Mouais, pas assez de pression. Tu tiques un moment en voyant la hache s’enfoncer et ne pas ressortir. C’était la première fois que tu pouvais observer réellement le niveau de Morrigan et tu ne te posais qu’une seule et unique question : qui lui avait soufflé l’idée d’être bâtisseuse ? Assise sur ta branche, main sur la bouche, tu résistais difficilement au fou rire qui te prenait à force d’observation, jusqu’à ce qu’elle manque de tomber en arrière et hurle à cause d’une petite branche. Okay. Cette fois, c’était peut-être trop. Un pouffement éclata, rapidement suivit par ton rire de hyène alors que tu te tenais le ventre. Ta conscience te soufflait que ce n’était pas très sympathique envers ta cadette mais tu ne pouvais rien y faire. Tu t’essuyas une larme qui perlait au coin de l’œil et la regarda. « C’est le Grand Méchant Loup qui t’a trouvé, Morri ? » Tu te relevas pour redescendre.

Tu ne l’avouerais pas, mais cela te faisait du bien d’être ici, avec une fille, loin des pressions qu’apportaient tous ces nouveaux souvenirs. Rapidement, tu glissas le long de la racine et lui tendit la main pour l’aider, un grand sourire aux lèvres. « C’est vraiment pas quelque chose que tu maitrises hin ? » Tu posas son pied contre la racine et retiras la hache d’un coup sec avant de trancher la petite branche qui avait eu le malheur de faire paniquer sa cadette. « Personne ne t’a montré les bases ? Ma pauvre quand même. Mais tu as vu, Noona a tué la vilaine bestiole. » tu la taquinais gentiment alors que tu te retournais vers le lieu du massacre.

« Tu n’es pas assez solide sur tes appuis. Et ne quitte jamais là où tu veux frapper des yeux, ça t’aide à la précision. Et les mains, bien de part et d’autre du manche, ça t’aide à la contrôler et à gérer son poids. » Tu lui tendis la hache et t’appuyas dos au tronc pour regarder. « Mise à part ça, tu as choisi toute seule de devenir bâtisseuse ? »

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let's work hard

Une saleté de branche. Voilà ce qui t'a fait sursauté et hurler comme une folle. Tu affiches une mine déconfite après cette honteuse débâcle, même si, au fond, tu es soulagée qu'il ne s'agisse que de feuilles. Tu vois bien que Sony a pris un malin plaisir à te regarder te faire attaquer par une monstrueuse branche. Ces histoires de cannibales te sont montées à la tête, et il n'a pas fallu grand chose pour titiller ta peur. D'ailleurs tu espérais ne pas avoir réveiller une véritable entité barbare avec ton cri. « Pas vraiment. Je ne manie pas la hache d'habitude... » Cela ne signifiait pas que tu n'en branlais pas une. Tu n'étais pas la plus débrouillarde mais tu faisais de ton mieux lorsqu'une tâche t'était assignée. Tu regardes Sony arracher la hache sans la moindre difficulté, alors que tu as failli te retrouver les fesses par terre en tentant de faire la même chose quelques minutes auparavant. De quoi te sentir insignifiante. Elle se moque de toi en plus de ça, ce qui semble être une de ses activités favorites. D'ordinaire tu n'avais aucun problème à raconter que ta truelle t'avait destiné au rang de bâtisseur. Aujourd'hui tu trouvais ça ridicule. Tu joues avec une de tes mèches, réfléchissant à une manière intelligente de raconter ton anecdote, sans succès. « Comment dire ? » Tu tords tes lèvres, indécise. « Je suis arrivée avec une truelle alors ça m'a paru comme une évidence. »  Puis tu trouvais les autres bâtisseurs épatantes alors tu t'étais lancée. « On voit le résultat. » Tu t'étais vite rendu compte que ce n'était aussi facile que ça ne paraissait. En plus de cela, tu avais découvert tes saignements de nez récurent et ta propension à t'évanouir à la vue du sang. Tu te contentais de simples tâches mais au moins tu les accomplissais. Il fallait bien que tu commences à élargir l'éventail de tes compétences. Pour ce faire tu agrippes le manche de la hache, avec plus de fermeté que tout à l'heure, tout en suivant les conseils de ton aînée. Les mains chacune bien espacées, tu soulèves douloureusement la hache qui s'abat avec force sur le morceau de bois déjà entamée. Si le coup n'est pas parfait, l'entaille est plus nette et plus profonde. Néanmoins tu n'as pas plus de force dans les bras, galérant toujours autant pour défaire la lame de son nid.

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Quand les souvenirs remontaient, tu ressentais l’envie de fuir. C’était le cas actuellement. L’estomac te tordait alors que la désagréable sensation de peur et d’angoisse au vu du retour de l’enfant prodige te prenait à la gorge. Tu déglutis légèrement avant de te reconcentrer sur les mouvements de ta cadette. Tu eus un vague sourire en voyant la lame s’enfoncer plus profondément et l’état de fatigue de Morrigan … C’était déjà un très bon boulot. Tu la décalas et récupéras d’un coup sec la lame avant de la mettre sur ton épaule. « Je vais m’occuper de ça je pense, pour le moment » Tu lui dis signe de grimper sur les racines alors que tu la suivais. « [color=salmon]Je vais te laisser t’occuper des branches, mais n’en prend pas trop, du m’aideras à porter le bois, d’accord ? » Tu réfléchissais à cette histoire de truelle … Certaines personnes ramenaient vraiment d’étranges choses de leur passé. Tu commenças à couper une grosse branche, méthodiquement en réfléchissant.

Etais-tu trop dure avec Morrigan ? Ou pas assez stricte ? Tu grommelas en te relevant, regardant du coin de l’œil la jeunette. Bon sang de banzai, que c’était compliqué de parfois donner l’exemple. Mais c’était une fille intelligente qui écoutait les conseils. « Morrigan. » Tu te retournas vers elle et lui fit un sourire. « Quand on débute dans le métier, on a toute du mal … On devient pas bâtisseuse en claquant des doigts, ça viendra. Par contre va falloir te muscler un peu plus » Car sinon elle serait incapable de porter le bois, les lourdes charges, gérer le stock. Mais bon, elle avait encore tout le temps du monde pour la torturer. Après tout, c’était aussi un peu de ta faute si la jeune fille avait eu une crise de panique à cause d’une simple petite branche d’arbres. Tu regardas la zone et les empreintes de pas avant de redonner un coup sec de hache. « On t’apprendra, t’inquiète pas là-dessus. »

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Un peu plus et tu te sentais pousser des muscles tel l'incroyable Hulk. Certes il déracinait les arbres et toi tu les tailladais avec ta hache. Grosse nuance. Tu étais déjà bien contente de mieux t'en sortir au deuxième coup, même si tu suais et qu'il t'était impossible de défaire la hache. Bon, il y avait Sony pour se charger de ça. Elle t'avais taquiné, tout en restant bon enfant, et maintenant t'autorisait à reprendre le travail dont t'occupais ordinairement, ou ramasser des branchages. Ce qui te convenait parfaitement. Tu acquiesces avec enthousiasme à sa proposition pour lui montrer que tu feras de ton mieux. Pourtant tu avais aussi la sensation d'être un boulet, avec tes petits bras de poulet. Une belle incapable parmi les solides statures des autres bâtisseurs. Il fallait dire que tu ne t'étais pas foulée pour développer ta force non plus. Tout en amassant ton petit pesant de branches tu gardes un œil sur Sony pour observer ses gestes et il n'y a pas à dire ; tu es impressionnée ! Elle est agile et ses mouvements sont fluides. Tu es la seule coupable si tu n'arrives à rien, mais tu aimerais que ce soit plus facile. Les mots de Sony te donne du courage malgré tout, elle semble plus motivée que toi à ce que tu améliores tes compétences. « Tu es prête à me donner des cours de muscu ? » Tu lui lances, à moitié sérieuse. « Tu risques de pleurer tellement je suis flasque ! » Tu manques de glisser à ce moment là mais tu te rattrapes in extremis sur la racine, laissant échapper tout ton stock sur le sol. Ce que tu es douée franchement ! Tu essaies de retrouver ton équilibre, et tu entends le bruissement des feuilles proches. Cette fois-ci elle ne t'aura pas ! Si elle essaie de te faire peur c'est mal te connaître, tu as appris de tes erreurs. « Sony c'est pas drôle ! Je sais que c'est toi. Ça me fait pas peur ! »

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Tu te souvenais des premières semaines qui avaient suivi le début de ce qu’était le groupe des bâtisseuses. Tu avais eu plus d’une ampoule à tes mains, tu geignais car tu te faisais mal au dos et surtout, vous n’arriviez presque à rien. Vous y repensiez avec un sourire amusé mais à l’époque, vous n’étiez qu’une équipe de bras cassée incapable de bâtir quelque chose de solides. L’expérience, l’entrainement et surtout le temps avaient fait de vous des vieux loups de mer. Et tu avais très vite compris que les hommes avaient certainement suivi le même cheminement … Sauf que vous, vous étiez concentré sur les bâtiments pouvant héberger des animaux, les nourrir, conserver leur nourriture que vous aviez tant de mal à obtenir alors que les hommes s’étaient portés sur la culture. Morrigan semblait retrouver son sourire face à ton humour et tu levas le pouce. « Je te promet souffrance et douleur musculaire pour ton plus grand plaisir. Tu verras, tu pourras même mettre aux tapis des abrutis comme Spades quand j’en aurai fini avec toi. »

Le bruit de bois tombant sur le sol te fit tourner la tête et tu vis Morrigan manquer de tomber. Tu te laisses légèrement glisser pour observer les dégât avant qu’elle ne te parle. Tu haussas un sourcil avant de croiser les bras. « De quoi tu parles ? Je suis juste ici ! » Tu la rejoignis, tenant fermement la hache, avant de sauter à côté d’elle. « Ca va tu n’as rien de cassé ? » Tu regardas le bois tomber avant d’entendre le bruissement des feuilles. Lentement tu relevas la tête pour la diriger vers la zone. Pas en pleine journée, tout de même pas. Tu fronças le nez. « Je suppose que si je te demande si c’est une vengeance de ta part, tu me répondras non ? »

Tu t’avanças prudemment. Tu pourras légèrement les feuilles de ces arbres géants de t’engouffrer à moitié dans l’obscurité. Rien à faire, mettre un pied au cœur de la zone huit, c’était risqué d’être envahi par le silence et les ténèbres. Tu fis plusieurs pas en arrière avant de poser sa main sur l’épaule de Morrigan. « Tu es fatiguée ? On va rentrer. Peut-être même en courant … »

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let's work hard

Le futur entraînement que Sony te réserve semble bien corsé, ce qui ne t'enchante qu'à moitié mais à voir la mollesse de tes biceps il faut ce qu'il faut. Concentrée sur ta tâche, tu manques de t'étaler, au même moment tu perçois un bruit étranger. Ton premier réflexe est d'accuser l'autre batisseuse de te jouer un autre tour. Tu te retournes pour te rendre compte que Sony n'a pas beaucoup bougé. C'est bien votre vaine ! Quelque chose a fait tressaillir la végétation, mais quoi ? C'est là toute la question. L'atmosphère se plombe peu à peu dans ces bois sordides. Tu essaies de faire fi de cette sensation, te concentrant sur ton aînée qui s'enquiert sur ton état. « Non ça va, plus de peur que de mal ! » Elle continue sur sa lancée, cette fois-ci en t'accusant d'avoir potentiellement voulu te venger de ses plaisanteries. « J'ai l'air de blaguer ? » De ton index tu pointes ton visage, sur lequel se lit l'inquiétude. Le ton de ta voix, lui, dénote de l'impatience. Ce n'est pas toi qui avais commencé avec ces histoires de cannibales ! Elle finit par se pousser, disparaissant à moitié derrière le feuillage. Tu n'as envie qu'elle te laisse seul ici, heureusement elle fait demi-tour, néanmoins ce qu'elle te dit n'annonce rien de bon. Tu écarquilles les yeux alors qu'elle te parle de courir. Tu ne veux pas y croire mais ton cœur s'emballe à l'idée que le danger soit à vos trousses. « Comment ça ? » Tu continues à voix basse, dans l'incertitude de pouvoir être entendue. « Tu penses que c'est dangereux ? » Tes jambes flagellent, tu ne sais pas si tu seras capable de courir. Ce serait la première fois que tu te retrouves dans une situation aussi précaire au sein du labyrinthe, encore mieux : au milieu de cette forêt où tout se ressemblait. Tu manques cruellement d'air, « Sony, je peux pas... Je vais pas y arriver. » Découvrir les périls les périls du laby était un passage obligé et tu étais bien chanceuse d'avoir connu la tranquillité pendant presque deux ans. Jamais tu n'avais directement fait face au danger. Il était temps pour d'apprendre la vie, la vraie. 

acidbrain

« Je ne me rappelle pas t’avoir demandé si tu le pouvais. » l’agacement suintait dans ta voix. Morrigan s’inquiétait, tu le sentais. La peur d’être prise face au danger, de ne pas pouvoir agir, de risquer sa vie à chaque pas, de devoir tenir un rythme parfois insoutenable. Elle était incertaine, mais toi, tu n’avais pas envie de mourir … Tu étais passé par tout ça avant elle. Seulement, on ne pouvait espérer être dorloté bien longtemps quand le labyrinthe se dresse devant vous. Tu lui attrapas le bras et reculas doucement en la forçant à te suivre. « C’est peut-être rien, okay ? Même rien du tout … Donc ne te met pas à paniquer. Mais tu vas devoir accepter l’idée qu’un jour, tu risques d’affronter quelque chose de dangereux et y’aura que tes jambes pour te sauver. » En l’occurrence, actuellement, vous aviez une hache. Mais tu doutais que cela serve à grand-chose face à la rapidité de certaines créatures qui vivaient ici. « T’as jamais affronté le labyrinthe, c’est ça ? »

Tu n’avais rien contre la protection des cadets, c’était aux plus expérimentés de se rendre dans ce lieu, d’en retirer les informations et pourquoi pas les ressources ? Sauf qu’actuellement, tu te rendais bien compte que cela signifié les empêcher d’acquérir leur propre expérience de survie. Tu tentas de lui faire un sourire rassurant – à moins que ce ne soit une grimace ? – et tu lui donnas un coup de coude « J’ai survécu plusieurs fois au labyrinthe, alors je te rassure okay. Ca doit être rien de grave … On va juste rentrer en prévention, au pas de course » en piquant un sprint si le danger se présente. « et on t’entrainera tranquillement à devenir la meilleure botteuse de cul du bloc b »

Enfin ça. C’était si vous arriviez à rentrer. Tu tournas le dos à la veste forêt. Tu avais à peine pu ramasser quelques branches et te voilà en train d’abandonner tout cela. Cette sortie était un échec sur le point de vue d’apport au matériel … Après, tu avais pu en savoir plus sur cette demoiselle. Elle était motivée, un peu gauche, mais tu étais persuadée qu’elle puisse devenir aussi bonne que Sasha. « Rentrons »

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