Une attirance trempée feat Naseon

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Une attirance trempée

C'était toujours assez perturbant de voir autant de personne malade au camp, l'endroit ressemblait depuis quelques jours à une ruche, les va et viens était de plus en plus incessant au fil des jours, que ce soit celui des malades ou bien encore celui des medjacks, et la moindre petite aide tombé du ciel était la bien venue dans ces moments là. Nous n’arrêtions pas un seul instant,entre la préparation des remèdes à l'aide des plantes médicinales, la pénurie de ces dernières ,dû à la trop forte concentration de malade, qui diminuais donc nos effectifs, nous nous retrouvions en fort manque de medjack. Nous devions cependant réussir à accomplir nos taches avec brio et efficacité, afin de pouvoir nous occuper de tous les patients et ainsi libérer des places le plus rapidement possible pour mettre fin à cette épidémie.
Les patients semblaient tous souffrir des mêmes symptômes, ils étaient atteint de maux de ventre aigus, de nausées sympathiques, et enfin pour certains cas d'une bonne vieille diarrhée accompagné bien évidement d'agréables vomissements à répétitions. En somme, le temps assez doux de cet automne, avait permis à ce malicieux virus de s’infiltrer dans nos rangs, nous rendant la tâche bien difficile.
Aujourd'hui encore le temps n'avait pas été très clément avec nous, et le soleil avait malheureusement décider de pointer le bout de son nez durant la journée ou nous manquions le plus de mains d’œuvre et ou les malades arrivais encore en masse. Je me dépêchais de les accueillir et les envoyais vers mes camarades de jeux tout aussi débordé que moi en ayant à peine commencé la journée. Je décidais de sortir quelques instants dehors afin de laissé de la place, et commençais à broyer les plantes pour en extraire le jus. J'avais d'ailleurs presque accomplis ma tache lorsqu'il se mis doucement à pleuvoir. Le soleil qui nous avait accompagné depuis le début de la matinée, avait laissé place à de gros nuages gris, me trempant jusqu'au os. Mon débardeur me collais à la peau et mes cheveux me tombait devant le visage, gouttant devant mes yeux assombris par les caprices du temps. Je décidais alors de rentré me mettre à l'abri lorsque je vis un peu plus loin un homme que je reconnaissait comme étant medjack, je me dirigeais vers lui à l'aide de grandes enjambés, me protégeant du mieux que je pouvais en mettant un de mes bras au dessus de mon visage, et lui agrippa l'épaule dans le but de le faire se retourner face a ma personne « Suis moi » étant la seule explication que je pouvais lui donné.

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Une attirance trempée

J’ouvrais difficilement les yeux, mon dos me travaillait, faut dire que je n’avais pas l’habitude de dormir dans mon lit et c’est presque comme s’il était neuf en fait. Je m’étirais, faisant craquer quelques vertèbres ici et là, puis quelques cervicales. Cela fait je filais dehors, pas franchement réveillé. Le temps semblait assez instable une nouvelle fois, près à alterner entre soleil et pluie. Pour le moment, heureusement pour moi qui devais traverser tout le camp, il semblait faire assez beau. Enfin… J’ai peut-être pensé trop vite parce qu’il se met peu à peu à pleuvoir. Super, moi qui suis encore dehors et loin de l’infirmerie j’allais arriver tremper, ce n’est pas comme si il y avait assez de malade comme ça. Non mais si le temps s’y met, moi et mon petit corps on n’allait pas tenir long feu ici hein.

Tout d’un coup je sentais une pression sur mon épaule, me faisant me retourner vers la personne dans un petit cri de surprise. Mes mains se levaient vers mon visage comme pour le protéger par habitude, on ne se demandera pas à cause de qui pas vrai… Je clignais des yeux lentement, ne comprenant pas trop ce qu’il se passait hormis qu’Ever avait visiblement besoin de moi. Il me trainait et… Attends Ever ? Je me fais trainer par Ever ? Dans un lieu inconnu ? Peut-être loin de tous ? Ohh… Et puis cette voix, grave et autoritaire. Tout pour me donner des frissons et m’empêcher de dormir une nuit de plus.

Mes yeux détaillaient ses bras, son dos, son débardeur lui collant à la peau pour ne laisser voir que ses muscles travaillés quand il se déplaçait. Mais rapidement ils atterrissaient sur ses fesses, restant quasiment fixés dessus alors que je me mordillais doucement la lèvre. Même une fois qu’il s’arrêtait de marcher, je ne comprenais pas tout de suite, c’est seulement en voyant l’agitation autour de moi que je reprenais mes esprits pour analyser les environs. On est… A l’infirmerie… Avec tous les malades… J’hochais doucement la tête, m’attendant à tout sauf à ça quand je l’ai vu me trainer quelque part. Je suis con un peu, comme si il allait m’emmener ailleurs…

« Donc.. T’as… T’as besoin pour… Pour le boulot… C’est ça ? »

Autant demander directement plutôt que d’espérer bêtement, même si je savais déjà sa réponse. Adieu douce illusion, bonjour réalité.. Attends.. c’est un blocard qui vient de vomir là ? … Bon ben je ne vais pas manger aujourd’hui encore… Pas comme si j’étais à la diète à chaque fois que je m’occupais des malades… Moi qui pensait pouvoir me reposer aujourd’hui, faites qu’on me demande pas de nettoyer ça…

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Une attirance trempée

Il se laissait traîner gentiment, sans opposer la moindre résistance, sans poser la moindre question, me surprenant légèrement par son manque de réaction. Voyant la fréquence des gouttes d'eau nous tombant dessus augmenter je me décidais donc à augmenter la cadence de nos pas. Durant le court mais laborieux chemin nous séparant de l'infirmerie, je l'avais senti me détailler, j'avais senti son regard glisser sur moi, il avait caressé, détaillé chaque partie de mon être et je l'avais laissé faire, sans rien dire à mon tour, le laissant s'initier un peu plus dans mon espace personnel, le laissant me perturber en douceur.

Nous arrivons enfin à l'infirmerie, bondée de patients et de personnes tout aussi surprise que nous par l'averse qui se sont réfugier ici le temps d'un instant pour échapper aux aléas imprévues de cette si étrange saison.Je nous faisais enfin nous stopper,et il décida alors de prendre la parole en bégayant légèrement «Donc.. T'as... T'as besoin pour ...Pour le boulot... C'est ça ? » J'allais lui répondre lorsque nous avons entendu un blocard vomir, je ne sais pas si c'est la mine dégoutté que j'ai tout de suite pu voir sur le visage de mon interlocuteur qui m'a fait rire intérieurement ou bien le « Ah dégueu » général, mais j 'était déjà de meilleure humeur et prêt à me remettre au travail.

Je repérait déjà deux serviettes encore utilisable sur la petite table se trouvant à notre gauche je décidais de prendre l'une d'elle et de pencher vers Naseon pour lui expliquer en souriant doucement « Comme tu as pu le voir on est débordés, alors c'est sur que même la plus petite des aides serait la bien venue. Mais pour tout te dire je n'avait pas non plus envie de laissé un petit chiot aussi mignon que toi dehors par un temps pareil » Il sembla bien surpris et je profita de se mine confuse pour mettre la serviette sur ces cheveux mouillés et commença à les frotter doucement. Une fois la tache accompli je détachais mon regard de sa bouille d'ange ,et à vrai dire extrêmement mignonne que j'avais eu le temps de détaillé, pour prendre la deuxième serviette et la poser sur mes épaules. Je commençais à partir en direction opposé quand je décida finalement de me retourner « Au fait,va t'occuper des patients tout juste arrivés, ils se trouvent tout au fond. Je vais m'occuper de nettoyer ça » déclarais-je en pointant du doigt la flaque tout juste laissé par le malade, en voulant lui évité de lâcher a son tour le petit déjeuner qu'il avait du ingurgiter un peu plus tôt. Je me retournais cette fois ci pour de bon le laissant en plan et partis à la recherche de quoi nettoyé la manifestation visible du virus qui traînais dans les parages.

Une fois arrivé à destination, les outils en main, je me rendis compte que je n'avais jamais adresser autant de mots à une même personne et dans un si court laps de temps. C'était la première fois depuis mon arrivée que je m’intéressais à quelqu'un, il semblait gentil, serviable, anormalement joyeux, il était tout mon contraire, et pourtant, alors qu'il n'y avait aucun danger en vu, j'avais envie de le protégé et ça pour moi c'était une première. Et je me dis que pour la deuxième fois de la journée ce petit être me surprenais. A cette constatation je me pris la tête entre les mains et vint ébouriffer mes cheveux en grimaçant, grimace qui se fini en un petit sourire qui vint finalement effleurer mes lèvres caché par les cheveux me tombant devant le visage et qui restera à tout jamais cacher au yeux des autres.

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Une attirance trempée

Mes yeux n’arrivaient pas à se décrocher du liquide vert jaunâtre que venait de régurgité le patient, j’avais peur de moi aussi, me mettre à vomir si jamais je le lâchais des yeux. Pourtant, il devrait bien arriver un moment où j’allais arrêter de le regarder non ? Ben oui. Quand je sentais une serviette sur ma tête puis des mains frotter mon crâne. Si j’avais d’abord été surpris, très vite une timidité qui m’était inconnue me submergeait. Je levais les yeux vers Ever, gobant ses paroles sans qu’une remarque ou question ne passe mes lèvres. Mon esprit était comme déconnecté et mon corps à son entière disposition. Heureusement pour moi qu’il ne soit pas comme Spades, qui lui aurait profité de cette situation pour me faire les pires crasses ou m’insulter encore de « tapette ». Ce sale ty.. Hein ? « petit chiot aussi mignon que toi »… Moi ? Mignon ? Il me trouve mignon ? Mes joues rougissaient encore plus, je le sentais, encore plus avec le froid qu’on venait de quitter. Pourquoi ça me faisait autant plaisir qu’il me trouve mignon ? Aaah.. Naseon, oublie, il n’est pas intéressé… Vraiment.. Pourtant je n’arrive pas à m’enlever sa voix qui me dit ça de la tête. Elle résonne en boucle dans mon esprit pendant plusieurs secondes, ne me souciant plus vraiment de ce qu’il se passait autour. Mes doigts attrapaient la serviette délicatement pour la retirer de mes cheveux et la glissée sur mes épaules. Mon cœur battait à une vitesse folle jusqu’à ce que j’entende à nouveau Ever et qu’il me décroche un sursaut. Mes yeux s’agrandissaient pour être concentré et je suivais la direction du doigt de l’homme avant de lui sourire timidement. Pourquoi il me confie quelqu’un ? Il voit pas que je ne suis pas dans mon état normal ?

Un soupir franchissait mes lèvres alors que j’arrivais près du premier patient, fièvre, maux de ventre… Ouais, il a comme tout le monde quoi. Pendant que je m’occupais de le soigner, posant un linge humide sur son front puis préparant le médicament, mon regard se posait sur lui. Il était tellement plus grand que moi, il bougeait avec tellement d’élégance et de rapidité et puis ses bras.. hmm.. Quoi qu’avec un peu plus de muscles ça serait mieux… Mais ça ne ferait pas peur ? Hmmm… D’un seul coup je repensais à Spades et ses bras et… Oh mon dieu mais en fait c’est la proportion idéale ! Tout d’un coup je me mis à réfléchir aux qualités physique qu’avait mon bourreaux.. Hmm.. Il a des abdos en béton, des bras bien développés… Je me mordais la lèvre en y pensant jusqu’à ce que je sois sorti de mes songes par mon patient qui toussait. Quel genre de medjack je suis si je me mets à fantasmer comme ça en plein jour ? Je lui donnais le médicament avec beaucoup d’attention, bien qu’ennuyé de devoir me taper ce genre de cas. Et puis…. Non.. Il vient pas de… Me vomir sur les jambes… Je levais les yeux vers le ciel, dépité et surtout dégouté. En plus l’odeur là… Oh…

Mon cœur se soulevait alors que je m’éloignais un peu, cherchant de quoi me laver. J’attrapais un linge et commençait à me nettoyer comme je pouvais, mais l’odeur partait pas, bon sang… Là maintenant, sache que je te déteste cher blocard.

WCKD IS GOOD

SOUVENIR DE NASEON

Son carnet à dessin coincé sur ses jambes en tailleur, son crayon à papier glisse dessus. Son ami est venu lui rendre visite. Il est arrivé il y a peu de temps mais c’est vers lui qu’il est venu en premier. Le plus vieux n’a jamais vraiment su pourquoi. Peut-être pour fuir son camarade de chambre en qui il n’a pas confiance ? Il se retourne souvent l’esprit en se demandant pourquoi. Pourquoi est-ce qu’on lui a enlevé son frère il y a quelques années, pourquoi est-ce qu’on lui a attribué un nouveau colocataire alors qu’il n’en voulait pas, pourquoi est-ce qu’on lui a dit que ce serait bientôt son tour, pourquoi est-ce qu’aujourd’hui c’est pâtes et pas riz. Son ami se penche sur son dessin avant de prendre la parole. « Tu dessines quoi Jaehyun ? » lui demande-t-il doucement. Il ne sait pas vraiment ce qu’il dessine. Peut-être un enfant, encore un, peut-être un ami, peut-être lui-même quand il était plus jeune. Il ne réfléchit jamais vraiment à ce qu’il dessine. « Je sais pas vraiment. Peut-être toi ? » dit-il en lui donnant un léger coup d’épaule. Il fait encore glisser son crayon quelques instants avant de tendre le carnet devant lui. Oui, c’est parfait. Il se tourne vers son ami et lui glisse le carnet entre les mains. « J’veux que tu gardes ça. J’en ai un autre, celui-là est pour toi. » Son ami le regarde, intrigué, avant de tourner les pages, faisant défiler les quelques dessins que l’aîné a fait.

Note : Vous vous souvenez de votre prénom, Jaehyun.

Sujet: Re: Une attirance trempée feat Naseon

» Alias comment foutre la merde feat Spades&Naseon
» Dis Naseon second part PV Naseon
» NASEON
» Is sex dirty? Only when it's being done right. ft. Naseon
» naseon - essai n°1

Une attirance trempée feat Naseon

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