Vous vous apprêtez à vivre une toute nouvelle vie, comment vous sentez-vous ? Je ne sais pas trop. Excitant serait probablement un adjectif trop fort pour être utilisé dans cette situation précise. Je n'ai pas trop le temps de réfléchir sur le sujet, disons simplement que ma curiosité à tendance à prendre le dessus. De toute façon, que ça me plaise ou non c'est le même traitement, j'y suis contrainte et forcée.

Le Labyrinthe est rempli de dangers mortels. Pensez-vous être prêts à y faire face ? Etes-vous excité(e) ou craintif(ve) à l'idée de découvrir les secrets qu'il contient ? Je ne suis pas certaine que quelqu'un puisse être excitée à l'idée de laisser sa peau dans le labyrinthe, c'est un concept qui m'échappe un peu. Je ne dirai pas non plus que je suis effrayée mais comme beaucoup de monde probablement, j'appréhende en partie le futur. Malgré tout oui, je suis curieuse d'en apprendre plus à ce sujet. Pas forcément sur les dangers mortels qu'il contient mais si on peut y trouver une issue ou un quelconque indice qui puisse nous aider à trouver le but de notre présence ici.

Quelle est votre relation avec les autres blocards ? Pourquoi avoir choisi cette spécialité (medjack, cuisinier, etc.) ? Je n'ai pas de réel soucis là dessus. Je pars du principe que si on ne me cherche pas et qu'on me fout la paix, je peux me montrer la plus adorable qui soit, à l'inverse, je peux devenir une véritable peste. Je n'ai cependant jamais eu de gros différents avec qui que ce soit et c'est tant mieux car j'ai bien d'autres choses à penser. Concernant le fait que je me sois orientée vers les bâtisseurs, c'est juste que je me voyais pas passer ma vie aux fourneaux où à retourner sans arrêt la terre. De plus je n'ai pas le talent suffisent pour être medjack et prendre soin des autres. Etre bâtisseur me permet de me défouler et d'extérioriser en quelque sorte ma frustration. Etre coffreuse m'aurait bien plus, mais visiblement leurs choix se portent sur les plus âgés, et je peux le comprendre.

Comment vivez-vous le fait de ne vous rappeler de rien ? La quête de vos souvenirs est-elle importante pour vous, ou pourriez-vous vivre sans ? Je suis curieuse de découvrir la vie que je menais avant, c'est vrai. Je suis curieuse de savoir qui j'étais avant de me retrouver coincée ici, car je ne pense pas avoir toujours vécu au bloc. Après, je ne pense pas que le retour de ma mémoire puisse avoir un quelconque impact sur la suite des événements. Je veux dire... que désormais c'est le futur qui va compter, uniquement.

Quelle est la valeur la plus importante pour vous lorsqu'on vit en communauté ? La générosité ? La loyauté ? Votre propre sécurité ? Un peu de tout en fait. Je pense qu'il est important de respecter en tout premier lieu les règles établies pour le bien du bloc puisqu'elles nous permettent de continuer chaque jour qui passe sans grosses difficultés. Et puisque nous avons été contraintes et forcées de cohabiter toutes ensemble, il est indispensable de se serrer les coudes en cas de danger, de mettre les querelles de côtés. La loyauté et la confiance font aussi partie des valeurs à garder à l'esprit.

Un(e) autre blocard(e) est très malade. Décidez-vous d'attendre deux semaines que des médicaments soient envoyés par le Wicked, ou décidez-vous de vous rendre dans le Labyrinthe pour y chercher des herbes médicinales, mettant donc en danger votre propre vie ? J'y vais, sans aucun doute. Ce n'est pas forcément parce que je suis une personne sensible et dévouée mais aussi pour moi. Autant se le dire, on s'ennuie vite au bloc à force de répéter chaque jours les mêmes gestes alors si l'escapade dans le labyrinthe peut m'apporter un peu de fantaisie en plus de se révéler utile, je suis preneuse.

Une violente dispute éclate entre deux blocard(e)s qui en viennent aux mains. Comment réagissez-vous ? Je fais mine de n'avoir rien vu. Je n'aimerai pas qu'on se mêle de mes affaires alors je fais de même. En vérité, je m'en fous pas mal. Il y a des règles à respecter et elles le savent parfaitement, si elles ne sont pas capable de réfléchir un minimum, c'est leur soucis pas le mien.