Tonight too I play with that little sheep; part2 (Spaseon)

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Tonight too I play with that little sheep

Mon mensonge n’aura pas pris bien longtemps, Spades avait les yeux partout. Il voyait tout et avant que je n’ai pu dire ouf, le voilà déjà hors du lit, m’intimant de m’asseoir au bord alors que je le supposais parti chercher de quoi me soigner. Docilement, je venais m’installer sur le rebord du lit, les mains de chaque côté de mes cuisses, en appui. Si je n’avais pas mal, j’aurais bien balancé mes jambes dans le vide d’ailleurs. Le bâtisseur revenait peu après et m’ordonnait de retirer mon pantalon. Très bi- pardon ? Le regardant d’abord surpris je finis par m’exécuté, sagement, tel le chiot sans défense que j’étais. Il se baissait devant moi et commençais à réinstaller les soins fait plus tôt. « Hmm.. ça fait mal un peu aussi… » Murmurais-je timidement. Je n’aimais pas avoir mal et très honnêtement, je n’avais vu mes blessures que sale, une fois le labyrinthe passé alors je n’avais aucune idée de ce à quoi ça pouvait ressembler.

Voyant Spades se redresser, je le suivais des yeux, un sourire aux lèvres. Il se rapprochait encore et mes jambes s’ouvrait pour laisser une des siennes passées entre, le voulant encore plus près, contre moi. Frissonnant en sentant sa main, je fermais les yeux, rassuré de l’entendre me dire ça. S’inquiétait-il ? « Hmm.. merci Spades… » Murmurais-je en posant mes mains sur sa taille naturellement. Depuis quand mes gestes se faisaient de cette façon pour le jeune homme ? « Fais attention à toi aussi Spades… » continuais je sur le même ton avant de rouvrir les yeux, levant le visage pour lui faire face « Le labyrinthe est dangereux tu sais ? Te blesse pas là-bas.. Sinon je te soignerais pas » tentais je en rigolant un peu. En vrai, je l’aurais soigner mais je ne voulais pas le voir blessé...

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Tonight too I play with that little sheep

Je souriais en entendant ses mots, sentant ses jambes s'écarter légèrement pour me laisser la place, juste pour glisser une des mienne entre. J'exécutais sa demande silencieuse, ne lâchant pas sa joue tout en continuant mes caresses. De son côté, il avait posé ses mains sur ma taille. Je priais intérieurement pour que ses mains se fassent plus baladeuse.

A sa dernière remarque, mon sourire s'élargissait, laissant échapper entre mes lèvres un petit rire nerveux. S'inquiétait-il vraiment pour moi? Commençait-il à m'apprécier? L'idée ne me déplaisait pas, au contraire. S'il y avait une personne dans ce labyrinthe à qui j'autorisais de s'attacher plus que de raison à moi, ce serait lui. J'en avais eu la confirmation plus tôt, lorsque nos lèvres s'étaient scellées en un baiser. Ma main présente sur sa joue remontais doucement vers sa chevelure, le décoiffant. "Mais pour qui tu m'prends!" Lui dis-je l'air taquin. "J'suis pire que d'la mauvaise herbe, increvable!" Continuais-je sur le ton de la plaisanterie. Après l'avoir décoiffé, ma main aurait pu se retirer, j'aurais pu reculer, me rasseoir sur la chaise tout près du lit, mais je n'en avais pas envie. J'appréciais toucher ses cheveux fins, me disant à moi-même qu'il ne serait même pas étonnant si ces derniers sentaient bons. Riant aux mots que j'avais prononcé intérieurement, je m'approchais du garçon pour pouvoir les sentir, faisant bouger mon torse sous ses doigts, un frisson me parcouru. J'avais tout calculé, bien évidement, la distance entre mes lèvres et son oreille se mesurait en millimètre, mon souffle venant taper sur son crâne. Je pris une grande inspiration pour constater l'odeur de sa cheveulure, validant alors mon hypothèse. A part son sexe, avait-il un défaut?

Je profitais du peu de distance qui me séparait de lui pour lui faire une demande des plus étonnante en un murmure, comme si, malgré tous les signes que j'avais pu lui envoyé depuis que nos lèvres s'étaient rencontrées, il ne l'avait pas encore compris. "Profite de l'instant que je t'offre, balade tes doigts si tu veux." Après mes mots, je me reculais, de quelques centimètres uniquement, attendant une réaction de sa part, espérant qu'il prendrait ma phrase comme une compensation au mal que j'avais pu lui faire plus tôt dans la journée.

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Tonight too I play with that little sheep

Sa main se glissait dans mes cheveux, les décoiffant totalement alors que je fermais les yeux et resserrais ma prise sur sa taille. Pourquoi faisait-il ça ? Est-ce qu’on était devenus un truc du genre ami ? J’en doutais fortement. Rouvrant les yeux une fois qu’il eut finit le massacre avec mes cheveux, je fus surprise de constater que je n’avais de vu que… sur son épaule et son cou. Il faisait quoi là ? Contre mon cou ? Un frisson me parcourait, mes mains se frayaient un passage vers ses reins pour le tenir contre moi. Comme lui, je ne pouvais m’empêcher de m’enivrer de son parfum à mesure de mes prises d’air. Refermant les yeux pour me concentrer sur ce que je sentais et touchais, sa voix me faisait frissonner. Ses mots me faisaient rougir. Et ses gestes me forçaient à ouvrir les yeux sur lui. Plaisantait-il ? Me mordant doucement la lèvre, mes mains revenaient sur ses flancs puis ses muscles que je dessinais sans mal. « Où je veux ? » demandais-je innocemment et à demi voix, mais mine de rien, cette question était importante. Si je touchais un endroit qu’il ne fallait pas, bonjour Spades le grincheux. J’aimais cette personnalité du bâtisseur, dire que j’en étais amoureux ? Hmmm... Peut-être pas encore. Pas encore oui, si on se tournait trop souvent autour, je risquais de vraiment finir pas tomber amoureux. Glissant mes mains vers son pantalon sans faire exprès, je remontais vite les mains. Peu importe ce qu’on disait, je n’étais pas prêt à faire ça. « Spades.. Tu ne t’énerveras pas si je te dis que j’aime bien passer mes mains sur toi comme ça hein ? ». Oui je ne suis qu’un enfant, un garçon dont il faut s’occuper et rassurer avec des mots clairs et net…

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Tonight too I play with that little sheep

Ses caresses, mon dieu ses caresses. Je frissonnais à chacun de ses mouvements. Qu'est-ce qui m'arrivait? Pourquoi je ressentais ce genre de chose lorsqu'il me touchait? Pourquoi dans mon souvenir, mes gestes étaient machinales, comme si j'avais un simple besoin d’assouvir une pulsion alors là, tout était différent? Pourquoi lui? Je grognais du frustration. Je ne me comprenais plus. Avais-je passé la question de son sexe qui me dérangeait? Étais-je prêt à faire le pas? A accepter les sentiments qui se développait peu à peu? Je soupirais d'aise, un frisson d'adrénaline me parcourant lorsqu'il touchait mon bas ventre. Non, je n'étais pas prêt pour ça. Je secouais doucement la tête pour lui répondre avant de mettre des mots de peur qu'il ne descende trop bas. "Le torse uniquement, prend le comme une récompense, ou j'sais pas... un moment d'égarement?" Lui dis-je tout bas pour lui faire comprendre. Mais avant même d'avoir finit de prononcer mes quelques phrases, il avait déjà relevé sa main. Peut-être n'osait-il pas de peur que je m'emporte à nouveau contre lui? Il avait bien raison de se méfier de la sorte. A sa prochaine question, je tournais la tête vers lui, souriant. Non, ça ne m'énervait pas, bien au contraire. Étrange. Mes joues se teintèrent d'un léger rose, passant ma main dans ses cheveux pour la faire dériver vers sa nuque, comme plus tôt, lors de notre premier échange. Était-ce l'ambiance qui me faisait agir de la sorte? Je l'invitais à tourner sa tête vers moi, me rapprochant doucement de son visage. Je le regardais, pleinement conscient de mes actes. J'en avais envie, encore. J'étais avide de caresses de sensations à son contact, au contact de ses lèvres. J'avançais en un peu ma tête jusqu'à ce que mes lèvres rencontrent à nouveau les siennes. Je fermais les yeux pour apprécier ce moment. Pourquoi? Pourquoi je faisais ça? Je m'en voulais, probablement étais-je en train de le faire imaginer des choses à mon sujet, je ne voulais pas qu'il se fasse d'idée, et pourtant, je continuais. C'était plus fort que moi, j'en avais envie et en bon égoïste, je n'arrivais pas à me soucier de ses sentiments, de me projeter sur les jours prochains, aux conséquences que ce geste, que mes mots pouvaient avoir sur lui. J'avais peur d'oublier, peur qu'il me le rappel, peur qu'il agisse différemment et surtout qu'il pense qu'à présent, je le laisserai en paix. Grossière erreur. Plus je le désirais et plus je souhaitais lui en faire baver. Avec moi, il aurait mal, je le blesserai. Pas physiquement, mais les blessures que je lui infligerai à l'avenir seront pour la plupart invisibles à l’œil nue. Y penser me faisait encore plus me haïr. Au fond, je ne lui voulais pas de mal. Je n'étais pas aussi mauvais qu'il le pensait. Alors je continuais, lui prouvant physiquement que parfois, je pouvais être gentil avec lui.

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Tonight too I play with that little sheep

Mes doigts ne pouvaient s’empêcher de le caresser ici et là, comme un besoin insatiable, une obsession. Je devais être devenu accroc à sa peau que je n’avais jamais imaginé si douce. J’avais toujours eu cette idée que Spades n’était qu’une brute alors l’image que j’avais de son corps n’avait pas été très glorieuse non plus. Mais me voilà à glisser mes doigts le long de sa chute de rein sans même m’en rendre compte alors que je réfléchissais à ce qu’il venait de me dire. Une récompense ? Un moment d’égarement ? Ce dernier était plus certain en effet. Jamais ça ne se reproduira. A cette pensée je sentais mon cœur se serrer douloureusement. Mais pour autant je ne retirais pas mes mains de son épiderme. J’en étais incapable. Comme si je n’avais pas encore eu ma dose.

A ma question, plus que sérieuse, je le vis sourire. Sa main glissait de mes cheveux à ma nuque, m’arrachant un énième frisson. Bizarrement mes joues se teintèrent de rouge en me souvenant de notre baiser un peu plus tôt. Sa main était exactement ici. Je voulais à nouveau sentir ses lèvres contre les miennes mais je n’osais pas m’avancer cette fois. Sa réaction de tout à l’heure m’avait fait comprendre qu’il ne voulait pas, ce n’était pas lui… Et pourtant, à mesure que je voyais son visage se rapprocher, mon cœur tantôt meurtri semblait renaître de plus belle, battant à vitesse grand V dans ma poitrine. Je le voulais et le voilà qui me donnait ce que je voulais. Ce baiser avait sans doute plus de sens que le précédent mais il était tout aussi doux. Mes yeux se fermaient naturellement, me contentant de profiter de cet échange plus doux et agréable que je n’aurais pu l’imaginer. Mes mains remontaient de ses reins à ses bras, le caressant du bout des doigts comme s’il était précieux. Ce moment l’était pour moi. Puis elles se glissaient sur son torse, descendant jusqu’à son ventre pour enfin aller agripper sa nuque pour l’une. L’autre retournait sur son dos comme pour l’empêcher de partir, comme pour lui demander de venir encore un peu plus près.

Ma jambe qui se trouvait entre les siennes faisait un petit mouvement de recul pour se glisser à l’extérieur de son étreinte, me retrouvant avec les genoux de part et d’autre de ses cuisses. La main glissée sur son dos exerçait une légère pression, timide, tout en griffant du bout des ongles sa peau mielleuse, légèrement dorée à cause de son travail au bloc. J’aurais aimé dire que je ne m’étais pas attaché mais c’était trop tard. Je savais qu’il allait reprendre ses jeux dans les jours à venir, que j’allais souffrir encore plus et pourtant… Je n’arrivais pas à faire taire mon cœur. Alors peut-être y arriverait-il ? A force de me faire du mal, je finirais par ne plus rien ressentir que de la colère et du dégout pour lui n’est-ce pas ? Je me faisais du mal tout seul à penser à ça maintenant, mais c’était plus fort que moi. Si je ne voulais pas le tirer dans le lit avec moi, j’avais tout intérêt à me blesser de la sorte. Je devais sans doute avoir un côté masochiste. Revenant toujours vers ceux qui me faisaient du mal, aimant mon bourreau…

Bougeant mes lèvres contre les siennes, un élan d’audace me gagnait et j’en profitais pour glisser le bout de ma langue sur sa lève inférieur. Un petit gémissement s’échappait de mes lèvres à ce geste, ramenant encore plus de sang à mes joues déjà bien rouges. Voilà un bruit que je ne me savais pas capable d’émettre et encore moins contre les lèvres de quelqu’un. Mais plutôt que de me rendre timide, mes mouvements devenaient plus audacieux, plus envieux. J’étais curieux du goût que pouvait avoir cette peau qui me tournait des vertiges maintenant..

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Tonight too I play with that little sheep

Il me faisait tourner la tête. J'étais comme prit un tourbillon infernale, incapable de sortir de cette spirale qui avait à son centre Naseon. Lorsque mes lèvres se posèrent sur les siennes, il ne me rejeta pas, bien au contraire, m'encourageant à continuer ce nouveau baiser. N'avait-il pas appris la leçon? Était-il stupide au point de se jeter volontairement dans la gueule du loup? Ne savait-il pas qu'après ce soir, je risquais de m'acharner davantage sur lui? Ou simplement, était-il comme moi à cette instant, incapable d'entendre raison? Je sentais ses cuisses bouger, comme si ces dernières me rappelaient qu'elles étaient là, elles aussi. De ma main libre, j'allais en caresser une, partant de son genoux non blessé pour remonter doucement jusqu'à son boxer, ma main s'arrêtant d'abord à la frontière entre sa peau et le tissus, cette dernière ne tardant pas à se glisser sous sa fesse. Je l’agrippais tout en me rapprochant encore. A ce moment, je voulais sentir sa peau contre la mienne, cette idée m'arrachant un frisson, faisant grossir ma bosse qui s'était alors calmer.

J'avais envie de lui, je le désirai... plus que tout autre chose. Naseon. Même son nom devenait doux à mes oreilles. Je voulais me l'approprier entièrement, qu'il soit à moi et rien qu'à moi. Qu'il ne regarde plus que moi, qu'il ne parle qu'à moi, qu'il ne pense qu'à moi. Je grognais à ces idées qui m'étaient d'un côté agréable tandis que de l'autre, je ne les trouvais pas naturelle. Je n'arrivais plus à me faire entendre raison, le désir étant plus fort que le dégoût.

Lorsque je pensais reprendre mes esprits, je sentis sa langue sur mes lèvres tout en entendant un gémissement, ce dernier me faisant frissonner. Je grognais à nouveau, tentant d'attraper sa langue, lui mordillant sa lèvre inférieure. Ma main qui était posée sur sa nuque était remontée dans ses cheveux, mon pouce pouvant atteindre sa joue que je caressais tandis que la poigne que j'exerçais sur sa fesse ne s'était pas relâchée. Je respirais bruyamment, le souffle court comme à chaque fois que je rentrais d'une course dans le labyrinthe. Je penchais la tête pour mieux l'embrasser, sortant de temps en temps ma langue pour faire rencontrer la sienne pour enfin dériver sur sa joue, remontant à ses oreilles. J'humais son parfum, m'en imprégnant, priant intérieurement pour m'en souvenir encore longtemps. Je savais qu'il ne fallait pas que ce genre de chose se reproduise, que je ne devais plus craquer alors j'en profitais, ce moment devenant plus précieux que ma propre vie. Naseon... Comment allais-je lui faire face maintenant? Comment allais-je faire pour ne pas trahir mon envie à chaque fois que je le verrai? Ce serait un supplice, et c'est pour cette raison que je devais me montrer impitoyable avec lui. Pour commencer, je devais couper court à ce moment. Si je ne le faisais pas, je ne pourrai plus affirmer avec fierté d'être l'un des seul mec du bloc à n'avoir jamais visité l'intérieur d'un homme.

Je lâchais la peau du garçon, relevant la tête pour plonger mon regard dans le sien. Il était beau, très beau. Je ressentais un pincement au cœur a l'idée de lui faire mal, et pourtant, c'était nécessaire. Je me reculais de lui, lâchant sa fesse et son crâne avant de lui demander doucement. "J'te plait?" Trois mots, ces trois mots firent louper à mon cœur un battement, sentant la pression monter, ayant peur de sa réponse. Oui, je lui demandais pour savoir où il en était, oui, je voulais qu'il me réponde que je lui plaisais, craignant une réponse négative bien qu'elle aurait été préférable vu ce qui allait suivre.

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Tonight too I play with that little sheep

Je pensais avoir ressenti toutes les émotions possibles depuis que Spades avait commencé à jouer avec moi. Vraiment. Mais rien, absolument rien, n’égalait ce que je ressentais lors de cet échange. Mon corps entier tremblait dès que ses lèvres bougeaient contre les miennes, il se contractait quand ses mains se posaient sur moi, faisant louper plusieurs battements à mon cœur, déréglant ma respiration que je pensais déjà trop saccadée et faible. C’est ce que je pensais jusqu’à ce que sa main remonte le long de la cuisse pour terminer sa course sur ma fesse. A son geste mes jambes s’étaient légèrement resserrée contre ses cuisses, comme pour le coincé entre. Plusieurs plaintes s’échappaient de ma gorge, montrant mon plaisir. Un simple baiser. Avec seulement un baiser, il avait été capable de m’amadouer. Et si je pensais avoir le paroxysme de l’envie, il arrivait encore à passer le seuil respectable et tenable de la tentation avec sa langue. Chaque contact avec celle-ci me faisait frissonner, me tasser contre lui encore plus, faisait rater une course de plus à mon cœur. Mon corps ne m’appartenait plus, à cet instant, il était entre les mains de Spades. Je m’étais purement et simplement donné à lui, entièrement. Je devais être faible pour avoir ce genre de réaction. Lui avait plus de retenu, de contrôle, la preuve, il se reculait et me laissait une nouvelle fois avec ce désire interdit pour lui.

J’ouvrais les yeux autant que possible, un voile de désir les couvrant alors qu’ils croisaient ses yeux. Du bout de la langue je venais humidifier ma lèvre inférieure rougie par le baiser, voulant ressentir à nouveau cette sensation sans y arriver. Tant pis… J’avais toujours le souffle court quand il posait cette question, mon esprit et ma conscience était toujours trop haut pour comprendre la portée de ce qui allait s’échapper de mes lèvres.. « hm.. reviens.. » gémissais-je en tendant la main vers son torse, mes doigts attrapant un pan de son pantalon difficilement pour tenter de le tirer vers moi. Je me souviendrais avec beaucoup de honte de ce que je venais de faire cette nuit, le supplié de la sorte pour avoir un autre baiser… Ce n’était pas moi. Mon désir parlait à ma place, agissait presque contre mon gré. Il va me rejeter, je ne devais pas m’attacher et attendre qu’il revienne contre moi. Et pourtant, mon corps chaud n’attendait que lui et ses délicieuses caresses.

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Tonight too I play with that little sheep

Mes yeux se posaient sur sa lèvre inférieur qu'il humidifiait avec sa langue. Bordel ce qu'elle me faisait envie! Je frissonnais en me rappelant le contacte de son muscle rose contre le mien, son goût. Pourquoi un homme me faisait tant d'effet? Je fronçait les sourcils, en colère contre moi-même. Comment je pouvais... comment j'avais pu? Je me dégoûtais Après les atrocités que j'avais pu faire depuis mon arrivé dans le labyrinthe puis ce qu'il s'était révélé pour l'instant dans ma vie passé, comment j'avais fait pour ne pas le rejeter plus tôt, lors de notre premier baiser. Pourquoi je n'avais pas mit les choses au clair? Pourquoi j'étais allé dans son sens et surtout, pourquoi lui avais-je volé un second baiser?

Mon regard suivait sa main, je la regardais perplexe. J'avais envie de m'avancer vers lui, de lui donner ce qu'il me demandait et pourtant, je n'y arrivais pas. Je bougeais mon auriculaire droit, suivit de ma main bien qu'elle restait le long de mon corps, incapable de se lever vers lui. Mes yeux se baissait en même temps que sa main attrapait mon jeans. Je remarquais alors la bosse entre ses jambes. Bordel de merde! Mais c'est qu'il bandait comme un taureau le con! L'excitais-je à ce point? Je grognais, sa supplication répondant vaguement à ma question, son corps se chargeant du reste. Même si en temps normal je lui étais hermétique, là, il avait clairement envie de moi. Je déglutissais encore plus dégoutté bien qu'un peu flatté. J'attrapais sa main brusquement pour qu'il lâche mon vêtement, la lui levant tout en la serrant. Mes yeux se relevaient vers son visage, plantant un regard noir dans les siens. "Tu rêves mon gars!" M'exclamais-je alors. J'avais envie de lui, envie de revenir le toucher, effleurer sa peau avec mes lèvres, sentir sa chaleur, son désir grandissant et pourtant, la vu de sa bosse me répugnait davantage que mes propres envie. "J'suis pas un pd comme toi! A en croire la putain de trique que tu t'tappes sur moi!" Lançais-je enfin pour l'achever. Mon venin enfin craché, je me reculais en lâchant sa main. "Si j'te r'prend à bander sur moi, t'es un homme mort!" Conclus-je avant de me retourner, me dirigeant vers la sortie de l'infirmerie, le cœur lourd. Je sentais ses mes joues un liquide chaud. Étais-je en train de saigner? M'étais-je encore griffé le visage? Tout en avançant, je portais une main à mes joues, ramassant une goutte pour constater qu'il s'agissait d'eau. Alors c'était ça des larmes? Le goût de l'amertume? Je m'arrêtais devant la porte de l'infirmerie, passant ma main humide sur le mur de bois pour l'essuyer. J'avais effacé toute trace visible de mes sentiments, mes blessures étant à présent invisible, je refermais mon visage, je n'étais pas encore prêt à sortir et peut être croiser un autre blocard. Je te veux, Naseon. Cette phrase raisonnait à présent en moi, sans arrêt, peut être qu'elle disparaîtrait avec le temps. Je l'espérais.

WCKD IS GOOD

SOUVENIR DE NASEON

Son grand-frère est entré dans le labyrinthe il y a un mois tout juste et il lui manque déjà terriblement. Il sait qu’il va bien, qu’il ne peut qu’aller bien mais il est tout de même stresser. Il doit attendre tellement longtemps avant de le rejoindre ! Il serre son bracelet, en boule dans son lit. Son frère lui manque. L’organisation ne lui a pas encore attribué de nouveau colocataire, alors il est seul. Il sait qu’il peut aller parler à son ami, celui de la chambre d’à côté, Spence, un truc du genre. Mais il a toujours peur de déranger, de passer pour le gamin qui chouine le départ de son grand frère. Et pourtant, il trouve le courage de se lever et de sortir de sa chambre pour aller frapper à la porte de celle d’à côté. Son voisin lui ouvre et lorsqu’il voit la mine triste du plus jeune, il l’accueil chaleureusement et le prend dans ses bras. Il n’a pas besoin de lui expliquer ni même de parler, il sait que son ami le comprend et saura comment lui remonter le moral. Le plus vieux ferme la porte de la chambre et dirige Jaehyun jusque son lit pour le faire assoir. « Qu’est-ce qu’il se passe Jae’ ? » lui demande le plus vieux en lui apportant un gâteau. Il le savait, son voisin avait toujours ce qu’il fallait. « C’est Minhyun. Il me manque. » répond-t-il, sa voix se brisant. Il laisse échapper une larme et son ami passe un bras autour de ses épaules.

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SOUVENIR DE SPADES

Depuis qu’il était arrivé, il n’avait pas eu de colocataires et il était satisfait de cette situation. Ne pas avoir à supporter un gamin dans sa piaule était un soulagement dont il n’arriverait pas à se passer s’ils en décidaient autrement. La vie entre ces murs était déjà compliquée et son humeur ne s’améliorait pas même s’il avait réussi à trouver un certain intérêt à martyriser les plus faibles du groupe. Il voulait se plaindre, il en crevait d’envie mais comme ils le lui avaient fait remarquer l’autre jour, il s’était porté volontaire pour venir faire joujou parmi ces mômes désorientés. Pourquoi d’ailleurs ? Il se posait la question fréquemment.

Affalé sur son lit de fortune, des vapeurs de fumée s’échappaient de ses lèvres gercées par le froid de la pièce jusqu’à ce que la porte ne s’ouvre à la volée. Comme à son habitude il ne daignait pas lever le petit doigt pour accueillir les types qui se présentaient à lui avec cet air coincé qui leur collait si bien à la peau. « Allez lève-toi, dis bonjour à ton nouveau colocataire » Un peu plus et il manquait de s’étouffer avec la fumée de sa cigarette bon marché. Comment ça un colocataire ? Il n’en voulait pas ! Bien qu’il soit trop flemmard pour sortir de son lit, il se redressait sur ses avants-bras pour observer le nouvel arrivant qui ne semblait visiblement pas très à l’aise. Etonnant. Un long soupir s’échappait de ses lèvres lorsque l’adolescent se réfugiait dans son lit sous les yeux du plus âgé qui décochait un sourire forcé à ceux qui l’avaient amené ici. « Je crois que vous pouvez partir, je suis fatigué » C’était un vilain mensonge mais il n’avait pas envie de leur taper la discussion. Non, au lieu de ça il en voulait en apprendre davantage sur ce pauvre môme qui était en train de renifler bruyamment, caché sous les draps du lit d’à côté. Après quelques secondes d’attente, il les regardait s’en aller avant de tourner la tête en direction de son colocataire qui ne devait pas avoir plus de 14 ans. L’âge parfait pour faire de lui son nouveau jouet et malgré le fait qu’il ne soit pas excité par l’idée de partager sa chambre avec un pleurnicheur, il en profiterait pour se divertir à sa manière.

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» Can we play again ? ~Shûji&Ethan~
» Jude ☇ let's play a love game

Tonight too I play with that little sheep; part2 (Spaseon)

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