[+16/18] Under the moon, I start to feel like.. - Spaseon

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Under the moon, I start to feel like..

Il s'exécutait docilement à mon ordre. Je lui souriais, m'allongeant à ses côtés. Ses mots me rassuraient. J'avais besoin de les entendre, de savoir que si quelque chose me dérangeait, je pouvait arrêter à tout moment. Je le pris dans mes bras, l'embrassant à nouveau, d’accord doucement. Mes doigts glissaient habilement sur son corps frêle. Il avait beau ressembler à une fille, c'est en le touchant que je m’apercevais qu'il était bien un homme. Un homme qui s'offrait à moi, sous cette lune, loin des regards indiscrets des blocards.

Mes baisers se faisant de plus en plus violent, trahissant le désir qui grandissant en moi, ma main qui le caressait venait ouvrir -difficilement- son pantalon. Je n'avais pas l'habitude ou du moins, je l'avais perdu. Je lâchais ses lèvres, ricanant à ma bêtise. "Aide moi..." Murmurais-je entre deux rires. Après mes mots, je venais sceller à nouveau nos lèvres. Les dévorant avec avidité. Une fois la terrible épreuve de la braguette passée, je glissais ma main dans son pantalon, caressant doucement son membre, l’emprisonnant dans ma main. Je me redressais, m'installant à califourchon sur lui. Ma main libre ainsi que mes genoux m'aidaient à prendre appuie, ne décrochant pas ses lèvres, ne sortant pas la main de son pantalon. Je continuais mes caresses, bougeant doucement mon bassin. Bon dieu ce que j'en avais envie. Mon souffle se faisait court, mon cœur battait la chamade, ma tête tournait. Qu'était-ce cette étrange sensation dans mon bas ventre?

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Under the moon, I start to feel like..

Une nouvelle fois il revenait m’embrasser, et encore une fois, j’espérais qu’il ne lâche jamais mes lèvres. J’étais avide de ses baisers mais ça devenait presque vital pour moi, j’avais besoin de ses lèvres contre les miennes. Lui laissant tout le loisir de découvrir mon corps efféminé, je sentais ses doigts sur moi, ici et là, il me semblait qu’il prenait tout son temps ou alors j’avais perdu toute notion de temps ? Son baiser prenait en intensité, ce qui ne me déplaisait pas, bien au contraire. Je me sentais en sécurité avec lui alors me laissais totalement faire, totalement dominé à en sentir mon corps s’offrir naturellement à lui quoi qu’il me fasse, ça ne me dérangeais pas. Mais il lâchait mes lèvres et un couinement de frustration échappait mes lèvres. Quand est-ce qu’il allait arrêter son manège hein ? Pourtant, la frustration était vite remplacé par l’amusement. Spades le tout puissant confronté à la braguette inouvrable…

Je l’aidais à défaire mon pantalon avant de reposer mes mains sur son torse. J’avais envie de le déshabiller, d’embrasser son corps, de le toucher mais je me retenais. Je devais me retenir pour le laisser s’habituer. Et à ce que je sentais dans mon pantalon, il s’était habitué très vite à mon absence de vagin. Extrêmement vite même. Dis donc. Un gémissement franchissait mes lèvres et venait frapper les siennes, puis un autre, sa main à cet endroit me rendant fou. Je ne lâchais pas ses lèvres, même lorsqu’il bougeait pour se mettre à califourchon sur moi. J’avais d’ailleurs profité de ce mouvement pour baisser mon pantalon et lui facilité la tâche, me retrouvant presque nu sous son corps imposant. Je lâchais parfois ses lèvres le temps de quelques secondes pour souffler son nom, appréciant ses caresses plus que prévu.

Mes mains s’agrippaient à son dos, le tirant contre moi un peu plus à chaque seconde alors que je me cambrais légèrement. Finalement, j’espérais qu’il ne mette pas trop longtemps à découvrir les sensations sans quoi j’allais finir frustré et à peine aurait-il voulu me pénétrer que j’aurais atteint l’orgasme…

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Il m'encourageait. De par ces gémissements, ses murmures, je me sentais en confiance, désiré. Je grognais de plaisir, lâchant ses lèvres pour vite retirer mes chaussures, suivit de mon pantalon. J'étais à présent en boxer, me replaçant au dessus de lui. Nous étions à égalité. Je portais à nouveau ma main dans son caleçon, attrapant cette fois-ci son membre pour doucement, glisser ma main dessus, exécutant de long va et vient sur sa longueur. Je me replongeais sur ses lèvres, les lui embrassant rapidement pour dériver cette fois-ci sur sa joue, puis sa mâchoire et enfin son cou. Je me baissais, me reculant pour bouger avec plus d'aisance le long de ce dernier. J'ai déposais mes lèvres, puis mes dents pour enfin aspirer sa peau entre ces dernières, y laissant ma marque. A présent, les deux blocs sauraient. Ils sauraient que ce garçon avec une ou un amant. Qu'il était prit et que c'était chasse gardé. Je relâchai sous cou, fier de cette marque, je lui souriais. "Comme ça, t'es officiellement à moi." Dis-je doucement, comme le garçon jaloux que j'étais. "Montre la bien à Ever, que ce soit clair." Rajoutais-je.

Dans un moment comme celui-ci, je trouvais encore le moyen de m'inquiéter quant à la relation que le petit medjack pouvait entretenir avec son benjamin. Malgré les mots que Naseon m'avait dit plus tôt, je n'étais toujours pas rassuré. J'avais confiance en lui, certaine. Mais la pensée qu'il pouvait avoir des sentiments pour Ever m'avait tellement occupé l'esprit que je ne pouvais pas m'en détacher.

Je me baissais à nouveau sur ses lèvres, lui embrassant rapidement, encore et encore, lâchant son membre pour remonter ma main sur son torse, le caressant, détaillant les courbes timides de ce dernier. "Comment on fait?" Demandais-je en un murmure. Oui, je ne savais pas. N'ayant auparavant jamais pratiqué ce genre de chose, j'avais besoin de ses conseils. C'était bien beau d'avoir un corps d'homme sous la main, mais inutile si on ne savait pas s'y prendre.

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Je le regardais se déshabiller en souriant, commençant à me dire que le moment voulu n’était pas si loin au final. Ça me rassurait bizarrement. Il ne devait avoir aucune expérience mais qu’importe. Je m’en fichais, je voulais seulement partager ce moment avec lui. Répondant à ses baisers, j’étais frustré dès qu’il finissait par embrasser ma joue et mon cou. Je pensais avoir tout testé la dernière fois avec Soren mais lorsque je sentis quelque chose d’étrange dans mon cou, je ne pouvais m’empêcher de me demander ce qu’il faisait. Lâchant un petit cri de surprise je le regardais être fier de lui quand il me lâchait. Ma main se portait à mon cou et clignais des yeux.

« Hein ? Mais… tu – t’as fait quoi ? »

Sa jalousie que je soupçonnais me faisait sourire et même rire, dans un moment pareil, rire, je ne pensais pas. Je pense que tout le bloc verra sans même que je la montre vu l’emplacement de ce qu’il venait de me faire. Ses lèvres revenaient contre les miennes et j’en profitais pour la mordiller et y passer le bout de ma langue, espérant le faire rester en vain. Ce sadique les lâchaient encore mais cette fois pour une question plutôt utile. Ah.. La pratique. Alors lui aussi a oublier ? Faisant une petite moue, je me souvenais de notre nuit dans l’infirmerie, dans laquelle il avait eu un souvenir où couchait avec une femme. Enfin… « Baisait » pour utiliser son terme.

Je me redressais sur les coudes pour voir la situation et le voir simplement vêtu d’un boxer me faisait frissonner d’envie. Je devais le guider, alors guidons le.

« Heu… et ben, déjà retirer les boxers… ensuite… heu… tu… tu dois… » je levais les yeux à son visage, peu sûr qu’il allait s’adonner à la préparation. Après tout, enfoncer un doigt dans les fesses d’un homme quand on ne l’aime pas, ça ne doit pas être super. Tant pis, on passe. Je risquais de le regretter mais tant pis. « ensuite tu.. Ben tu…. Ça dedans…. » dis-je timidement, montrant son entrejambe puis ce qui semblait être mes fesses, en tout cas j’espérais qu’il avait compris mes fesses… Je réfléchissais avant de le regarder avec un éclair d’illumination.

Je me reculais un peu et me plaçais face à lui, assis en tailleur. Ma main se posait sur le bas de son ventre alors que je plantais mes yeux dans les siens.

« je peux ? »

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J'écoutais ses indications. Jusque là, cela me paraissait logique. Comment découvrir son intimité s'il était encore vêtu? Je ricanais donc à sa réflexion mais soudainement, je perdis mon sourire en comprenant où il voulait en venir. Depuis mon arrivée dans le bloc, je n'avais encore jamais eu de relation sexuelle autre qu'avec ma main droite et commencer par ce genre de pratique me butait légèrement. Pourtant, j'avais envie de lui. Je voulais me sentir en lui, sentir le contact de ma peau sur la sienne. Je me mordais la lèvre inférieure, prit d'un moment de doute. Naseon quant à lui, se redressait. Avait-il changé d'avis? Je le regardais, ne comprenant pas, me redressant à mon tour pour lui faire face. Il posait sa main sur ma peau, mon bas ventre. Je frissonnais. Un simple contacte avec ses doigts me suffisait pour le désirer d'avantage. Me demandant s'il pouvait, j'en conclus qu'il voulait s'occuper de moi. Le simple fait d'imaginer ses longs doigts sur ma virilité m'arrachait un nouveau frisson. Curieux des sensations réelles qu'il pouvait m'apporter, j'hochais la tête. "Pourquoi tu ne pourrais pas?" Lui demandais-je alors amusé. "T'as peur que j'te casse la gueule si tu m'touches?" Continuais-je sur le ton de la plaisanterie, me relevant légèrement pour arriver à son niveau. Mes mains glissaient le long de son cou pour venir l'embrasser une nouvelle fois. Je me reculais légèrement, le regardant dans les yeux, un sourire timide pendu aux lèvres. "Fais ce que tu veux, j'te r'jetterai pas." Lui murmurais-je avant de revenir poser mes lèvres sur les siennes.

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Je sentais sa peau frissonner au contact de mes doigts et un sourire se formait sur mes lèvres. L’idée d’avoir cet effet sur lui me plaisait, bien plus que je n’aurais pu l’imaginer. Je me mordais légèrement la lèvre alors qu’il me demandait pourquoi je ne pourrais pas. Je ne sais pas… Peut-être que oui, j’avais peur de m’en prendre une en prenant l’initiative de le toucher. Ses doigts glissaient sur ma peau, m’arrachant un soupir d’aise ainsi que plusieurs frissons. Je répondais à son baiser que je sentais plus doux que les précédents, comme si l’envie qui le possédait était devenue plus innocente et moins bestiale que tout à l’heure. Gardant les yeux fermés une fois que nos lèvres se séparaient, j’esquissais un sourire à ses mots. Est-ce que Spades, tout comme moi, était prêt à me confier son corps pour cette nuit ? C’est ce que je compris mais avant de pouvoir entreprendre ce que j’avais pensé, il revenait m’embrasser.

Prenant ses mots à la lettre, je me redressais avant d’utiliser le peu de force qui m’était donné d’avoir pour le faire basculer à la renverse. A peine son dos eut heurté le sol que je venais loger mes jambes de part et d’autre de son bassin pour me redresser. Le voir ainsi étendu sous moi me faisait perdre le peu de timidité que j’avais et je me penchais vers sa peau pour embrasser sa joue et son cou, descendant rapidement vers sa clavicule. Enfin. J’avais enfin tout le loisir d’embrasser cette peau que je désirais tant. Mes mains se posaient sur ses bras, prenant un léger appui pour que mes lèvres continuent leur aventure vers son torse. Mais cet appui devenait rapidement instable une fois que je fus trop bas, alors une main allait se poser sur l’herbe, servant de pilier principal pour ne pas tomber. Je ne voulais pas tout gâcher, pas maintenant. Quant à mon autre main ? Elle se posait sur son dernier vêtement pour retracer délicatement la bosse qui s’y trouvait. Ce n’était pas mon attention de le faire languir, quand bien même on pouvait penser l’inverse, non, je voulais seulement découvrir chaque parcelle de lui, sans exception. Les découvrir, les touchés, les goutés, les sentir…

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Mes mots semblaient l'avoir toucher. Tel une formule magique formulée pour changer un homme. Naseon ne semblait plus le même. Plus déterminé, plus entreprenant, moins timide. Il me poussait légèrement en arrière. Je me laissais faire, sa force n'étant pas assez suffisante pour me faire tomber, je m'allongeai docilement. Mon cœur emballa quand il se positionna au dessus de moi, ses lèvres se posant d'abord sur ma joue, puis mon cou et enfin mon torse. Je frissonnais, me mordant la lèvre inférieur.

Je le laissais librement découvrir mon corps, frissonnant à chacune de ses caresses. Le pouvoir que ces doigts exerçait sur moi était presque indescriptible, me rendant fou. Le plus difficile fut lorsqu'il passa une de ses mains sur ma bosse, celle-ci répondant instinctivement à ses caresses, se dressant plus qu'elle ne l'était déjà. Je grognais de plaisir, tournant la tête pour éviter de le regarder, malmenant ma lèvre inférieur. Il prenait son temps, beaucoup trop lent à mon goût. Je parvins à lâcher ma lèvre pour échapper un soupire d'aise, mes mains agrippant les brins d'herbe les plus proche. Je soupirai son nom, d'abord celui qu'il s'était donné à son arrivé dans le bloc, puis son vrai prénom, celui d'avant. "Dépêche..." Grognais-je à nouveau, ne tenant plus, frustré par ses caresses. Je me tordais pour me contenir. Cet effet, il ne me semblait pas l'avoir déjà ressenti auparavant. Je rattrapais ma lèvre inférieur pour étouffer mon gémissement. Je le voulais, là, maintenant. Et pourtant, j'acceptais la torture qu'il me faisait subir.

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Je n’avais pas pensé une seule seconde à ce que pouvais ressentir Spades alors que mes lèvres et mes mains découvraient son corps. Ce n’est qu’en l’entendant soupirer mon nom que je compris qu’il aimait ce genre de traitement. Alors un sourire se dessinait sur mes lèvres qui devenaient plus gourmandes de sa peau. Cependant l’électrochoc fut quand je l’entendais prononcer Jae Hyun. Il me voulait, moi, pas le medjack, pas le gamin idiot, non, il me voulait juste moi. Je voulais le découvrir, l’embrasser, le toucher avant que tout ça se finisse, avant qu’il ne se rhabille et redevienne le Spades qu’il m’est impossible d’approcher de cette façon. Pourtant, son ordre, je l’exécutais. Je me redressais et utilisais mes deux mains pour baisser sous dernier vêtement, découvrant sa virilité dans ce geste.

Je me mordais légèrement la lèvre, ne sachant pas trop si dans cette position, les choses seraient aussi bien que debout. Je l’espérais sinon il risquait d’être déçu… Me reculant, le cœur battant, mes doigts se posaient sur sa peau sensible pour venir déposer mes lèvres dessus. A califourchon sur une de ses jambes, le dos cambré pour garder une posture qui pourrait lui plaire visuellement, je déposais quelques baisers sur son membre fièrement dressé. Je sentais qu’il allait me demander d’aller plus vite alors avant qu’il ne le fasse, je capturais son bout rose entre mes lèvres, y glissant ma langue ici et là alors que mes joues se creusaient un peu plus à chaque seconde. Est-ce qu’il aimait ? Je n’osais pas lever les yeux vers lui alors, un peu hésitant tout de même, mes mains se posaient sur sa peau, exerçant un petit mouvement de vas et vient lent. J’avais l’impression de redécouvrir ce que ça faisait. Peut-être à cause de mon cœur qui cette fois menaçait à tout moment de sortir de ma cage thoracique…

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Ma respiration se faisait de plus en plus courte. J'eus un moment de répis, lorsqu'il retira mon boxer. Je soupirai à cet instant pour reprendre mes esprits. Qu'étais-je en train de faire? Un garçon allait s'occuper de moi et je laissais les choses se faire, en redemandant, avide de son corps. Pourquoi ne pouvait-il pas être une fille? Pourquoi maintenant? Mon corps entier se crispa lorsque je sentis ses doigts, puis ses lèvres. Je lâchais les quelques brins d'herbe que je tenais fermement ainsi que ma lèvre inférieur pour pousse un gémissement, un peu plus intense cette fois-ci. Mon corps ne m'obéissait plus. Esclave de ses traitements, il réagissait à chacun de ses mouvements. Mes hanches bougeaient d'elle-même, mes orteils se refermaient sur eux-même, je tournais encore et encore la tête. Il allait me rendre fou. Une de mes mains vint attraper ses cheveux, l'aidant à maintenant la cadence. S'il continuait ainsi, je ne pourrais plus m'imaginer autrement qu'avec ses lèvres autour de mon membre. Je grognais de plaisir, haletant tout en gémissant son nom. "Jae..." Répétai-je encore et encore, comme si j'avais besoin de savoir que c'était lui autour de ma virilité.

Ma main tirai ses cheveux plus loin, juste avant que je puisse finir, ce qui me permettrai de faire redescendre la pression et durer encore plus longtemps. Je ne voulais pas que ce moment s'arrête. Que je puisse à tout moment profiter de ce genre de traitement. Je savais pourtant que c'était impossible, alors la meilleure façon de faire durer le plaisir était de ne pas finir, d'expérimenter encore et encore les choses nouvelles qui s'offrait à moi.

Je me redressais, allant cueillir ses lèvres tout sourire. "Allonge toi sur le ventre." Lui murmurais-je doucement avant de reprendre mes baisers. Je n'avais probablement jamais pratiqué ce genre de chose mais je savais exactement comment j'allais m'y prendre.

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Le moindre de ses gémissements me poussait à continuer, sa main dans mes cheveux également. Moi qui étais hésitant au début, je finissais par prendre du plaisir juste en l’entendant extérioriser le sien. L’entendre ainsi m’appeler me donnait envie d’en finir mais je n’eus pas le temps que le voilà à me faire lâcher. Pourquoi ? Malgré mon incompréhension, un sourire étirait mes lèvres, presque comme pour le provoquer. Non, en fait je le provoquais vraiment. Je savais qu’il était à la fin, je l’avais senti et mon sourire reflétait exactement ce que je pensais. Pourtant, rapidement, comme la neige qui fond au soleil, toute trace de provocation disparaissait, seulement de l’envie pure et dure quand ses lèvres rencontraient les miennes. Je redevenais presque doux, mes gestes aussi innocents qu’au début puisque mes mains se posaient sur sa nuque.

Mais sa demande soudaine me fit légèrement sursauter. Sur le ventre ? Donc dos à lui ? J’avais envie de le voir, de pouvoir le toucher et l’embrasser alors pourquoi sur le ventre ? Un couinement s’échappait de mes lèvres alors que je m’allongeais sur l’herbe lentement, l’entrainant comme je pouvais dans mon mouvement. Non, ça ne se passera pas sur le ventre Spades. Je lâchais ses lèvres et m’allongeais sur l’herbe d’un seul coup, lui offrant un petit sourire, mes yeux brillant d’un bonheur interdit ici. « J’ai envie de te voir Spades… S’il te plait, pas sur le ventre… » murmurais-je comme une supplication. Ma main remontait de son cou à sa lèvre, la caressant légèrement du bout du doigt. « Elles sont douces… » murmurais-je plus pour moi-même. Je devenais fou, complètement accroc à ce corps qu’il me serait interdit d’approcher le lendemain.

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Je continuais de l'embrasser, m'allongeant avec lui dans l'herbe. J'avais une idée en tête et je m'y tiendrais. Il semblait refuser ma demande, sous prétexte de vouloir me voir. Égoïste pour un sous, je grognais. "Fais s'que j'te dis." Lâchais-je assez sèchement, le forçant presque à s'allonger dans la position que je désirai. Je m'installais à califourchon au dessus de lui, passant mes mains sur son dos comme si j'allais le masser. Une de mes main glissait le long de sa colonne, remontant de ses reins à sa nuque pour finir sa course dans ses cheveux. Je l'agrippai, me penchant contre lui, mon torse se collant à son dos tandis que ma main de libre terminait ses caresses pour prendre enfin appuie sur l'herbe à côté de son visage. Ainsi, je l'avais immobilisé, le jeune medjack était à présent à ma merci. Mes lèvres se posaient sur son cou, redécouvrant chaque partie de ce dernier, remontant jusqu'à son oreille où je me mis à suçoter son lobe. Malgré le fait que j'avais repris le contrôle, mes hanches bougeaient toujours instinctivement, cette fois-ci contre ses fesses. Lâchant son lobe pour grogner mon plaisir, je remonter légèrement, m'arrêtant à quelques millimètre de son oreille. "Fais moi confiance." Lui murmurais-je en marquant une pause pour enfin continuer. "Si j'te fais mal, dis moi, j'arrêterai."

Mes mots étaient redevenus doux. Comme si je me préoccupais de ce que Naseon pouvait ressentir à ce moment, comme si je voulais qu'il prenne son plaisir malgré le fait que j'avais tout décidé. Ma main prisonnière de ses cheveux se libéra, descendant aux fesses du jeune medjack. Je me redressais, mes jambes toujours de part et d'autre des cuisses du garçon, pour baisser son dernier vêtement. Je me baissais à nouveau, me collant une nouvelle fois contre lui. Une main pour prendre appuie, l'autre pour le caresser. Mon souffle court venait taper contre sa nuque, mes lèvres se posant régulièrement sur cette dernière. Je décidais enfin de me lancer. Je pris une profonde inspiration, prenant mon membre en main pour le positionner aux portes de son intimité. Mes genoux remontaient pour prendre appuie, mon bassin suivant le mouvement. Je me contrôlais pour me faire le plus doux possible, commençant à m'enfoncer d'un millimètre. Je observais son visage pour m'assurer ne pas lui faire de mal.

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Je couinais en me mettant dans la position qu’il voulait. J’avais envie de le voir, c’était presque un besoin mais qui ne sera pas assouvit vu qu’il s’asseyait sur moi. Tant pis. Je faisais une moue boudeuse, la joue contre mes mains jointes, posées sur l’herbe. Je sentais sa main sur mon dos, ce qui avait le don de me faire frissonner. Même si je boude il arrive à me faire réagir, putain. Mais d’un seul coup, j’étais pris d’une boule au ventre. Pourquoi attrapait-il mes cheveux ? Je lui faisais confiance, dans son état, il ne se montrera pas violent. Je fermais les yeux et un gémissement s’échappait à nouveau de mes lèvres. Je commençais à douter du fait qu’il n’ait jamais rien fait dans le bloc, vraiment. J’étais parti sur cette idée mais finalement peut être qu’elle était tout simplement erronée. Pourtant je voulais être le premier, je ne voulais pas qu’il touche quelqu’un d’autre comme il me touchait moi. Comment s’il était mon copain, je le voulais pour moi.

Je sentais à nouveau ses lèvres près de mon oreille et mes yeux se tournaient vers lui sans pouvoir le voir. J’étais frustré, plus que jamais. Mais j’hochais simplement la tête en lui murmurant que je lui faisais confiance. Je sentais enfin mes cheveux être libre et je savais que les choses allaient progresser maintenant. Je sentais mon boxer s’enlever, puis son corps contre le mien. Ça faisait du bien de le sentir aussi près. C’était tout ce dont j’avais besoin. Mon poing se fermait légèrement quand son souffle frappait ma peau, quand ses lèvres se posaient dessus et puis je l’entendais prendre une inspiration. Mes yeux se fermaient, mes lèvres s’entre ouvraient légèrement comme prête à laisser échapper une plainte et mon front se posait sur mes avant-bras, face au sol. Je cambrais légèrement mon dos en le sentant se positionner avant de pousser un couinement de douleur. Une de mes mains se posait sur sa cuisse, ne voulant pas qu’il parte alors que l’autre se serrait légèrement. J’avais une notion de grandeur qui me semblait étrange. Il paraissait tellement… Gros d’un seul coup. Pourtant j’ai pas une si grande bouche que ça si ? Je tentais de trouver sa taille avec ma main mais n’y arrivais pas, tâtonnant purement et simplement sa cuisse et le côté de ses fesses.

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J'allais me reculer en entendant sa plainte mais avant même que je ne puisse bouger, je sentis une de ses main attraper ma cuisse. Voulait-il que je continu? Je n'étais pourtant presque pas rentré, ce n'était l'histoire que d'un millimètre. Étais-je aussi gros? Ou était-ce lui qui était trop étroit? J'arquais un sourcil, me penchant vers lui pour embrasser son cou, m'avançant pour effleurer sa joue de mes lèvres. "Arrête de te cacher." Murmurais-je avance de grogner. "Embrasse moi." Lui ordonnais-je enfin, ma voix trahissait ma frustration et mon envie de le pénétrer d'un coup. Je m'étais beaucoup avancé vers lui, il n'avait plus qu'à tourner la tête pour atteindre mes lèvres, mais dans mes mouvements, je n'avais pas pensé que je pouvais m'enfoncer, même involontaire, en lui. Chose qui ne manqua pas. D'un millimètre, j'étais passé un deux centimètre en l'espace de quelques secondes. Pauvre Naseon. S'il couinait ainsi, c'est que ça devait vraiment faire mal.

Je soupirai, ne comprenant pas le plaisir d'un garçon pouvait ressentir à se faire pénétrer de la sorte. Pourtant, je continuais, restant toujours aussi doux pour ne pas le brusquer mais surtout pour le mettre en confiance. Plus tôt, le medjack m'avait offert du plaisir, beaucoup de plaisir, c'était à mon tour à présent. Je devais être attentif à ses gestes, les comprendre et malgré mes maladresses, lui donner ce qu'il voulait. Certes, plus tôt, je n'avais pas céder à sa demande, préférant pour la première fois voir dans quoi j'allais m'aventurer, savoir où j'allais pour ne pas faire plus de bêtise. Je soupirai, sentant sa main sur le côté de ma fesse. Une des miennes venait à sa rencontre, passant mes doigts entre les siens pour la guider à mes fesses. Je lui faisais toucher l'une d'elles, celle qu'il pouvait atteindre dans se faire mal.

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Mon visage se déformait sous la douleur, bon sang. Pourquoi autant d’un coup ? Pourtant il réussissait à me faire rire deux secondes plus tard. Je tournais la tête sur le côté et volais ses lèvres, me dos se cambrant encore plus que tout à l’heure pour tenter de les garder contre moi. Toute la douleur que j’avais pu ressentir jusqu’ici, tout le désir que j’éprouvais, s’il se montrait assez attentif, il le sentirait à la façon dont je dévorais ses lèvres. Je prenais ma main en appui pour me tourner un peu plus vers lui, me découvrant une souplesse que je ne connaissais pas.. Enfin, jusqu’à ce que mon dos craque. Sous la douleur, mes dents se fermaient sur sa lèvre sans crier garde. Je les lâchais alors et cherchait de mes yeux embués de luxure une marque de morsure. Cette dernière était plus que visible vu le liquide écarlate qui s’en échappait. Me mordant la lèvre je venais rapidement suçoter sa blessure, espérant me faire pardonner et l’empêcher de trop saigner. Idiot que je suis. Non, je ne suis pas souple. Réalisant que ma main se trouvait sur sa fesse, j’en profitais pour la caresser, la masser doucement, la poussant pour lui intimer d’aller plus vite. Même si j’avais toujours un peu mal, je voulais le sentir en moi entièrement et au plus vite. « Spades.. » chuchotais-je contre ses lèvres entre deux baisers que j’avais repris, la voix un peu trembante.

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Je grimaçais en sentant les dents du garçon rentrer dans ma peau. Il m'avait mordu le con! Et pas qu'un peu. Je sentais un liquide chaud couler le long de ma lèvre avant qu'il ne vienne suçoter ma lèvre. En temps normal, je me serai énervé. Je me serai levé, l'aurais frappé et serai parti. Mais là, même mon comportement envers lui me semblait étrange. Je ne me comprenais plus. Je grognais pour lui signifier que j'avais mal, mais probablement moins que lui à cet instant, passant ma langue sur sa lèvre supérieur, la lui lapant. "Fais pas tant d'effort. S'pas grave." Murmurais-je. Était-ce moi qui avait prononcé ces mots? Même ma bouche ne m'obéissait plus? Je fronçais les sourcils, le regardant comme je pouvais. Que m'avait-il fait? C'était quand même pas à cause d'une misérable fellation que j'étais ainsi, il en fallait plus pour gagner ma sympathie. Je faisais une moue d'incompréhension, m'approchant à nouveau de ses lèvres pour les lui embrasser. A quoi bon se poser autant de question? Cela ne m'avançait pas, loin de là. Je stagnais à ces portes, le faisant languir, sa main sur ma fesse me le rappelant. Je lui donnais en réponse un petit coup de bassin pour rentrer encore de quelques centimètres. Une de mes main venait caresser son visage, la passant dans ses cheveux tout en approfondissant ses baisers. "Hm?" Émis-je en entendant mon nom sortir de sa bouche.

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A nouveau il s’introduisait de plusieurs centimètres et je grimaçais légèrement, une plainte s’échappant de mes lèvres pour qu’elle meurt contre les siennes. Pourtant, malgré la douleur que je pouvais ressentir, je continuais à le vouloir. Sans trop savoir pourquoi, son nom m’échappait ce qui me valut une réponse de sa part. Je ne savais pas quoi lui répondre. Lui dire que j’aimais tellement être avec lui que j’en perdais le contrôle de moi-même ? Lui dire que je voulais là, maintenant ? Non c’était bien trop risquer. A la place je secouais légèrement la tête pour lui dire d’oublier et revolais ses lèvres rapidement. La douleur passée, je reculais de moi-même les fesses pour l’aider et me tasser contre son corps au passage. Je voulais le sentir contre moi, qu’il me prenne dans ses bras en me faisant l’amour, qu’il me donne l’impression de m’aimer comme moi je l’aime en ce moment. A nouveau son nom m’échappait alors que mes joues rougissaient. Cette fois je n’attendais pas de réponse et murmurais d’une voix suppliante : « prends-moi dans tes bras… s’il te plait… ». Finalement, j’avais craqué et lui avais demandé de le faire… Faible que je suis…

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Under the moon, I start to feel like..

Naseon ne me répondit pas, se contentant de secouer la tête. Probablement était-ce un gémissement de sa part? Il m'aidait à m'introduire en lui, preuve qu'il devait de moins en moins souffrir. J'en profitais pour donner de petits accoues pour enfin totalement rentrer en lui. Je lâchais ses lèvres, un soupire de soulagement s'échappant des miennes. Jamais je ne pensais pouvoir arriver jusqu'au bout et pourtant j'y étais. Enfin. Je soupirais, me sentant déjà victorieux. Pourtant, la soirée était loin d'être terminée, notre entreprise non plus.

Mon cœur s'emballait lorsque je l'entendis me supplier de le prendre dans ses bras. Je souriais une nouvelle fois, trop heureux de savoir qu'il était mien. Esclave de mon corps. Qu'à présent, je pourrai lui faire n'importe quoi, il l'accepterait sans broncher. Doucement, je décollais mon torse de son dos, prenant appuie de part et d'autre de son corps pour me relever légèrement. Mon bassin bougeait doucement en lui pour l'habituer à ma présence. Mon cœur tapait contre ma poitrine, prêt à sortir de cette dernière à n'importe quel moment. Pourtant, cette excitation me plaisait, je voulais continuer, encore et encore, sentir mon rythme cardiaque s'affoler encore plus et atteindre ses limites.

Je me penchais à l'oreille de Naseon tout en continuant mes mouvements. "Relève toi doucement alors." Lui murmurais-je, l'aidant à s'exécuter tout en suivant ses gestes. Nous étions à présent sur les genoux, mes bras pouvant entourer à loisir son corps, se balader sur son torse, titiller ses boutons de chair tandis que l'autre descendait doucement vers son bas ventre pour enfin attraper son membre pour le lui caresser. Mon bassin bougeait, d'abord lentement bien que sensuellement pour ne pas lui faire mal puis j'accélérai pour reprendre ensuite à la même vitesse. J'embrassais sa joue, son cou, couinant pour lui demander ses lèvres. Le souvenir que j'avais eu lors de notre premier échange m'avait laissé une tout autre impression. Je ne comprenais pas pourquoi, maintenant, avec un homme, je prenais tant de plaisir. Je frissonnais, me sentant bien en lui, voulant rester ainsi le plus longtemps possible.

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Under the moon, I start to feel like..

Je le sentais se décoller et je me mordais la lèvre, regrettant mes mots en un fragment de seconde. Mon visage se réalignait avec mon corps, mes deux mains se posant au sol lorsque je le sentis bouger. Un premier gémissement se faisait entendre, pas encore habitué à sa présence alors que je papillais des yeux. Je me sentais comme dans un rêve, mon corps semblait si léger et je baissais la tête avant de l’entendre me dire de me redresser. Me redresser ? Pourquoi faire ? Je suis bien là… Pourtant je m’exécutais comme le garçon docile que j’étais. Je sentais ses bras m’entourer et un frisson plus violent me traversait. Mes joues devenaient d’un rouge si foncé que j’avais une sensation de froid sur celles-ci, mes mains se posait sur son avant-bras, se perdait dans mes cheveux avant qu’une d’entre elle ne vienne cacher mes lèvres. Je ne voulais pas faire trop de bruit, pourtant ses gestes, ses coups, tout semblait être là pour me faire crier de plaisir.

Un énième frisson me traversait en sentant ses lèvre et ma main agrippait sa nuque pour lui intimité de continuer. Je tournais la tête en l’entendant couiner, ne comprenant pas. Même en le voulant, je n’aurais pas pu comprendre. « Continue... » soupirais-je rapidement avant de voler ses lèvres le temps de quelques secondes, ma voix trahissant le plaisir que je ressentais. Ma respiration devenait déjà chaotique et mes yeux se fermaient tout seul, mon corps ne résistant visiblement pas à ses attentions.

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Under the moon, I start to feel like..

Ses baisers n'étaient pas assez long pour me satisfaire ce qui me faisait à nouveau couiner. Mécontent, ma main qui caressait son membre exerça une pression plus forte sur ce dernier, bougeant de bas en haut pour lui faire monter le sang plus rapidement au cerveau. Malgré mon mécontentement, il en redemandait, me faisant aller plus vite dans mes coups de bassin. Je me sentais bien en lui. Nous ne faisions qu'un malgré nos désaccords et cette sensation qui m'était inconnue même avec la jeune femme de mes souvenirs. Je grognais une nouvelle fois, déterminé à avoir ses lèvres. "Jae... Embrasse moi..." Haletais-je encore deux coups de bassins, ces derniers s'intensifiant de plus en plus, suivant le rythme de ma main sur son membre tandis que mon autre main se faisait plus douce en caresse.

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Under the moon, I start to feel like..

Je me mordais la lèvre, sentant mon corps bouger au rythme de ses coups. Il me malmenait délicieusement et je ne savais pas trop si j’aimais ce qu’il me faisait ou si je voulais tout arrêter tant les sensations me faisaient peur. Ma main se posait sur son poignet en mouvement, voulant qu’il arrête pour ne pas finir trop rapidement. Je voulais profiter de ce moment rien qu’à nous encore quelques temps, aussi longtemps que possible.

Mon cœur, déjà rapide, accélérait sa course en l’entendant me réclamer des baisers. Tant bien que mal, je tournais la tête vers lui et scellais nos lèvres. Les miennes se mouvaient lentement, n’ayant pas la force ni le souffle de l’embrasser sauvagement, et c’était frustrant. Très frustrant même. Ma tête tournait et je sentais que je perdais de plus en plus le contrôle de mon corps alors je lâchais ses lèvres ainsi que son poignet. « Spades… Je… Tiens-moi… Tiens-moi fort… Je… Je-ah ! » ma tête basculait en arrière, cherchant de l’air frais et de l’appui. J’espérais qu’il avait compris ce que je voulais lui dire parce que j’étais incapable de continuer ma phrase, mes lèvres murmurant son nom à mesure que mon corps devenait de plus en plus enclin au plaisir.

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Under the moon, I start to feel like..

Sa main sur mon poignet me fit ralentir mes mouvements mais pas les arrêter complètement. Je grognais, désireux de continuer. A la place, je ne quittais pas cette zone sensible, son membre toujours en main, je le caressais du bout du pouce lorsque je ne le faisais pas doucement glisser dans ma main. Il répondait à mon attente, enfin, m'offrant ses lèvres. Le jeune medjack ne semblait pas être dans une position confortable pour pimenter notre baiser tandis que moi, excité comme jamais, profitais de mes va pour pimenter ce dernier. Je me faisais sauvage et gourmand, voulant à tout prix ses lèvres contre les miennes, gémissant mon plaisir contre celles-ci, le traduisant également par quelques petites morsures.

Soudain, il me lâcha pour basculer sa tête contre mon épaule, formulant un souhait. Que je le tienne fort? Ma main qui taquinait son membre le lâcha, remontant pour s'exécuter. Je l'enlaçais fort contre moi, baissant la tête jusqu'à son épaule pour y poser mes lèvres, embrassant sa peau toujours avec envie. Mes mouvements de bassin n'avait pas diminué, au contraire et, plus vite que je ne le crus, je lâchais sa peau pour enfin terminer ce que j'avais retardé plus tôt, jouissant dans son intimité. Je n'étouffais pas mes cris, au contraire, les sensations que je ressentais étant tellement puissantes, j'avais peur d'être frustré si je les étouffais. Discrétion, zéro. Je vous l'accorde. Mais qui irait faire une balade nocturne loin du campement? Ici, et à cette heure-ci, je me sentais à l'abri des regards des blocards. Je pensais que je pouvais me lâcher librement.

Je posais mes fesses contre mes chevilles, n'ayant toujours pas lâché Naseon, je le fis prendre appuie sur mes cuisses. Je sentais mon cœur doucement se calmer. Ma respiration, quant à elle, n'avait pas changé. Le souffle toujours court, je donnais de petits coups de bassin pour me déshabituer progressivement à cette sensation, plongé dans le cou du petit medjack, parsemant sa peau de baisers.

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Under the moon, I start to feel like..

Je sentais son bras contre moi, me rassurant sans le savoir. Je ne prenais même plus la peine d’essayer de cacher mes gémissements et mes plaintes, j’avais compris que mon corps était devenu incontrôlable depuis plusieurs minutes déjà. Ses coups, plus fort, me faisait me cambrer un peu plus à chaque fois et faisaient partir ma voix un peu plus dans les aigu. Mes doigts venaient serrer l’avant-bras de Spades alors que mes muscles se contractaient un à un, chacun son tour, alors que je secouais un peu la tête. Tantôt je me mordais la lèvre, tantôt je laissais mes plaintes plus ou moins fortes s’élever, mélangé à celles du bâtisseur. Sans prévenir, un cri un peu plus fort s’échappait, mon corps perdait à nouveau de sa raideur et mon cœur entamait une course jusqu’alors jamais entreprise.

Si je pouvais me laisser bercer dans les bras de Spades, je le ferais volontiers. Je le sentais bouger et redoutais qu’il décide de partir mais, à mon plus grand soulagement, il m’installait sur ses cuisses, dans la même position. Un sourire étirait mes lèvres qui j’humidifiais un peu avec ma langue alors que je rouvrais les yeux, la tête toujours en arrière. Il fait encore nuit. On a encore du temps ensemble. Mon sourire se faisait d’autant plus grand à cette pensée bien que mon souffle chaud était encore bien saccadé. Je me sentais tellement bien, ici, dans les bras de Spades, sans personne autour, sans pensée concernant le labyrinthe ou les problèmes. Mon visage se tournait vers mon amant et je lui volais un baiser tendre, doux et lent. Mon corps ne s’était pas encore remit de ce qu’il venait de vivre. « Reste avec moi Spades… Juste pour cette nuit au moins.. S’il te plait… » murmurais-je contre ses lèvres avant d’y redéposer un baiser rapide. « S’il te plait… » le suppliais-je une nouvelle fois. Je ne pourrais pas dormir seul, impossible. Ma tête se posait contre son épaule pendant que mes yeux regardaient les étoiles. « Je penserais à toi maintenant… Quand je viendrais ici ou que je regarderais les étoiles.. » dis-je tout bas avant de fermer les yeux, un soupire d’aise passant mes lèvres.

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Under the moon, I start to feel like..

Ses cris mélangés aux miens me confortait dans l'idée que nous prenions l'un et l'autre du plaisir. A cette instant, je pouvais affirmer être heureux, bien que je ne voulais pas me dévoiler. Il me suppliait de rester, comme si j'avais envie de partir après ça. Au contraire, je voulais passer le reste de la nuit contre lui. Ma fierté étant beaucoup trop grande, je ne voulais pas lui laisser paraître, j'avais déjà été faible. J'avais craqué devant lui, lui offrant ce qu'il voulait. Pas que je le regrettais, au contraire. J'y avais pris du plaisir, beaucoup trop de plaisir même. Mais je me devais de garder l'image du Spades qu'il connaissait. Je grognais, le lâchant après sa dernière réflexion. Doucement, je me retirai de son intimité, m'écartant pour chercher mes vêtements du regard. Je pris mon boxer, l'enfilant, puis mon pantalon que je remis, comme si j'allais partir. Je n'avais pas encore décroché un mot, cherchant mon t-shirt. Ce dernier était à côté de son gilet. Je saisaissais son vêtement plutôt que le mien, m'approchant à nouveau de lui pour le déposer sur ses épaules. "Tu vas attraper froid s'tu restes nu." Lui dis-je doucement avant de déposer mes lèvres contre les siennes. Rapidement, je me décrochais de celle-ci pour lui ramener ces vêtements ainsi que mon t-shirt. "Habille toi." Lui ordonnais-je.

Je semblais à présent près à partir. Mon t-shirt toujours en main. Je voulais qu'il le pense. Qu'il croit que j'étais ce genre de personne. Je savais que je l'étais, la preuve en était le souvenir que j'avais eu dans les toilettes de mon université, mais avec lui, c'était différent. Je m'assis à ses côtés pour passer mon bras autour de son épaule. Je le fis basculer en arrière, contre moi. Je grimaçais en sentant mon dos toucher le sol, amortissant sa chute, tenant le medjack contre mon torse. Allongé tout les deux, mes bras autour de lui, j'en profitais pour le caresser. "T'y habitues pas. C'était exceptionnel, ok?"

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Under the moon, I start to feel like..

Je le sentais bouger à nouveau et j’ouvrais les yeux. Rapidement, je me retrouvais assis par terre, les jambes pliées, de part et d’autres de mon bassin et les yeux levés vers Spades. Alors il allait partir… Je baissais la tête en me mordant la lèvre, tremblant un peu à cause du froid et des larmes qui menaçaient de revenir. La simple pensée qu’il puisse m’avoir réconforté pour coucher avec moi me faisait horriblement souffrir. Je sentais mon cœur lourd et serré et avant que je ne comprenne quoi que ce soit, je sentais quelque chose se poser sur mes épaules. Baissant les yeux dessus, mes doigts agrippaient le vêtement pour le fermer un peu plus. J’avais envie de lui dire que j’étais résistant, que moi, je n’étais pas encore tombé malade mais j’aimais qu’il s’occupe de moi de la sorte alors je ne disais rien, me contentant de sourire. Je devais avoir l’air idiot, surtout après qu’il m’est embrasser et que je le suivais des yeux. Mes vêtements étaient devant moi, mais je n’avais pas envie de m’habiller, dès que je l’aurais fait ça serait comme si rien ne s’était passé. Je ne voulais pas.

Lui de son côté il était prêt à partir et je baissais la tête pour ne pas le voir faire. Je ne voulais pas le voir s’éloigner sans un regard, me lâchant probablement une réflexion peu agréable.. Mes doigts serraient un peu plus le vêtement avant que je ne sentes ses bras autour de moi me tirer vers lui. Je me tassais contre lui, tremblant. « Hmm… je sais.. T’inquiète pas… » lui répondais-je simplement, un sourire aux lèvres. Ma main se posait sur son cou, le caressant doucement du pouce. « Fais froid Spades…», sous-entendu que je voulais qu’il me réchauffe même si… Il risquait de me dire de m’habiller. Oui je commençais à le connaître un peu… Ou du moins je l’espérais. Mes yeux se levaient vers lui, détaillant son visage avec un sourire béat. Je le trouvais tellement beau. « Spades… T’es beau tu sais ? » voilà, ça m’a échapper et je me met à rougir comme un con…

WCKD IS GOOD

SOUVENIR DE NASEON

Il est encore assis sur le lit de son voisin de chambre. Un gâteau dans les mains, il grignote doucement alors que l’autre est assis sur une chaise en face de lui. Ce n’est pas la première fois qu’il vient passer du temps dans la chambre de son nouvel ami et probablement pas la dernière. Actuellement, Spencer est la seule personne en qui il a confiance ici. Il sourit timidement en finissant son gâteau. Le plus vieux a toujours de quoi lui remonter le moral et ça, c’est génial. « Merci Spencer » dit-il doucement, en faisant tomber quelques miettes par terre pour ne pas salir la couverture de son ami. Le fameux Spencer lui fait un signe de tête avant de replonger son intérêt dans le carnet à dessin de Jaehyun. Ce dernier n’aime pas vraiment qu’on fouille dans son carnet à dessin mais c’est Spencer alors ça va. « C’est joli ça, ça représente quoi ? » demande-t-il en levant le carnet pour que le plus jeune comprenne de quoi il parle. Jaehyun regarde le dessin, essayant de retrouver à quoi correspond ce dessin. À vrai dire, il ne sait plus vraiment. La plupart du temps, il dessine sans vraiment réfléchir. « Euh… Je sais plus. Mais j’ai fait un croquis de toi l’autre jour ! » dit-il fièrement avant d’attraper le carnet et de tourner rapidement les pages jusqu’au croquis dont il parle. « Regarde ! »

Vous reconnaissez Ericsson dans votre souvenir.

» Tonight too I play with that little sheep; part2 (Spaseon)
» if it were me, i would feel free to say that i was gay (veena)
» LOU ▲ MOON CHILD
» MIZUKI ❥ the beautiful moon
» MIZUKI ❥ the beautiful moon

[+16/18] Under the moon, I start to feel like.. - Spaseon

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