[+16/18] Under the moon, I start to feel like.. - Spaseon

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Under the moon, I start to feel like..

A nouveau il s’introduisait de plusieurs centimètres et je grimaçais légèrement, une plainte s’échappant de mes lèvres pour qu’elle meurt contre les siennes. Pourtant, malgré la douleur que je pouvais ressentir, je continuais à le vouloir. Sans trop savoir pourquoi, son nom m’échappait ce qui me valut une réponse de sa part. Je ne savais pas quoi lui répondre. Lui dire que j’aimais tellement être avec lui que j’en perdais le contrôle de moi-même ? Lui dire que je voulais là, maintenant ? Non c’était bien trop risquer. A la place je secouais légèrement la tête pour lui dire d’oublier et revolais ses lèvres rapidement. La douleur passée, je reculais de moi-même les fesses pour l’aider et me tasser contre son corps au passage. Je voulais le sentir contre moi, qu’il me prenne dans ses bras en me faisant l’amour, qu’il me donne l’impression de m’aimer comme moi je l’aime en ce moment. A nouveau son nom m’échappait alors que mes joues rougissaient. Cette fois je n’attendais pas de réponse et murmurais d’une voix suppliante : « prends-moi dans tes bras… s’il te plait… ». Finalement, j’avais craqué et lui avais demandé de le faire… Faible que je suis…

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Under the moon, I start to feel like..

Naseon ne me répondit pas, se contentant de secouer la tête. Probablement était-ce un gémissement de sa part? Il m'aidait à m'introduire en lui, preuve qu'il devait de moins en moins souffrir. J'en profitais pour donner de petits accoues pour enfin totalement rentrer en lui. Je lâchais ses lèvres, un soupire de soulagement s'échappant des miennes. Jamais je ne pensais pouvoir arriver jusqu'au bout et pourtant j'y étais. Enfin. Je soupirais, me sentant déjà victorieux. Pourtant, la soirée était loin d'être terminée, notre entreprise non plus.

Mon cœur s'emballait lorsque je l'entendis me supplier de le prendre dans ses bras. Je souriais une nouvelle fois, trop heureux de savoir qu'il était mien. Esclave de mon corps. Qu'à présent, je pourrai lui faire n'importe quoi, il l'accepterait sans broncher. Doucement, je décollais mon torse de son dos, prenant appuie de part et d'autre de son corps pour me relever légèrement. Mon bassin bougeait doucement en lui pour l'habituer à ma présence. Mon cœur tapait contre ma poitrine, prêt à sortir de cette dernière à n'importe quel moment. Pourtant, cette excitation me plaisait, je voulais continuer, encore et encore, sentir mon rythme cardiaque s'affoler encore plus et atteindre ses limites.

Je me penchais à l'oreille de Naseon tout en continuant mes mouvements. "Relève toi doucement alors." Lui murmurais-je, l'aidant à s'exécuter tout en suivant ses gestes. Nous étions à présent sur les genoux, mes bras pouvant entourer à loisir son corps, se balader sur son torse, titiller ses boutons de chair tandis que l'autre descendait doucement vers son bas ventre pour enfin attraper son membre pour le lui caresser. Mon bassin bougeait, d'abord lentement bien que sensuellement pour ne pas lui faire mal puis j'accélérai pour reprendre ensuite à la même vitesse. J'embrassais sa joue, son cou, couinant pour lui demander ses lèvres. Le souvenir que j'avais eu lors de notre premier échange m'avait laissé une tout autre impression. Je ne comprenais pas pourquoi, maintenant, avec un homme, je prenais tant de plaisir. Je frissonnais, me sentant bien en lui, voulant rester ainsi le plus longtemps possible.

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Under the moon, I start to feel like..

Je le sentais se décoller et je me mordais la lèvre, regrettant mes mots en un fragment de seconde. Mon visage se réalignait avec mon corps, mes deux mains se posant au sol lorsque je le sentis bouger. Un premier gémissement se faisait entendre, pas encore habitué à sa présence alors que je papillais des yeux. Je me sentais comme dans un rêve, mon corps semblait si léger et je baissais la tête avant de l’entendre me dire de me redresser. Me redresser ? Pourquoi faire ? Je suis bien là… Pourtant je m’exécutais comme le garçon docile que j’étais. Je sentais ses bras m’entourer et un frisson plus violent me traversait. Mes joues devenaient d’un rouge si foncé que j’avais une sensation de froid sur celles-ci, mes mains se posait sur son avant-bras, se perdait dans mes cheveux avant qu’une d’entre elle ne vienne cacher mes lèvres. Je ne voulais pas faire trop de bruit, pourtant ses gestes, ses coups, tout semblait être là pour me faire crier de plaisir.

Un énième frisson me traversait en sentant ses lèvre et ma main agrippait sa nuque pour lui intimité de continuer. Je tournais la tête en l’entendant couiner, ne comprenant pas. Même en le voulant, je n’aurais pas pu comprendre. « Continue... » soupirais-je rapidement avant de voler ses lèvres le temps de quelques secondes, ma voix trahissant le plaisir que je ressentais. Ma respiration devenait déjà chaotique et mes yeux se fermaient tout seul, mon corps ne résistant visiblement pas à ses attentions.

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Under the moon, I start to feel like..

Ses baisers n'étaient pas assez long pour me satisfaire ce qui me faisait à nouveau couiner. Mécontent, ma main qui caressait son membre exerça une pression plus forte sur ce dernier, bougeant de bas en haut pour lui faire monter le sang plus rapidement au cerveau. Malgré mon mécontentement, il en redemandait, me faisant aller plus vite dans mes coups de bassin. Je me sentais bien en lui. Nous ne faisions qu'un malgré nos désaccords et cette sensation qui m'était inconnue même avec la jeune femme de mes souvenirs. Je grognais une nouvelle fois, déterminé à avoir ses lèvres. "Jae... Embrasse moi..." Haletais-je encore deux coups de bassins, ces derniers s'intensifiant de plus en plus, suivant le rythme de ma main sur son membre tandis que mon autre main se faisait plus douce en caresse.

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Under the moon, I start to feel like..

Je me mordais la lèvre, sentant mon corps bouger au rythme de ses coups. Il me malmenait délicieusement et je ne savais pas trop si j’aimais ce qu’il me faisait ou si je voulais tout arrêter tant les sensations me faisaient peur. Ma main se posait sur son poignet en mouvement, voulant qu’il arrête pour ne pas finir trop rapidement. Je voulais profiter de ce moment rien qu’à nous encore quelques temps, aussi longtemps que possible.

Mon cœur, déjà rapide, accélérait sa course en l’entendant me réclamer des baisers. Tant bien que mal, je tournais la tête vers lui et scellais nos lèvres. Les miennes se mouvaient lentement, n’ayant pas la force ni le souffle de l’embrasser sauvagement, et c’était frustrant. Très frustrant même. Ma tête tournait et je sentais que je perdais de plus en plus le contrôle de mon corps alors je lâchais ses lèvres ainsi que son poignet. « Spades… Je… Tiens-moi… Tiens-moi fort… Je… Je-ah ! » ma tête basculait en arrière, cherchant de l’air frais et de l’appui. J’espérais qu’il avait compris ce que je voulais lui dire parce que j’étais incapable de continuer ma phrase, mes lèvres murmurant son nom à mesure que mon corps devenait de plus en plus enclin au plaisir.

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Under the moon, I start to feel like..

Sa main sur mon poignet me fit ralentir mes mouvements mais pas les arrêter complètement. Je grognais, désireux de continuer. A la place, je ne quittais pas cette zone sensible, son membre toujours en main, je le caressais du bout du pouce lorsque je ne le faisais pas doucement glisser dans ma main. Il répondait à mon attente, enfin, m'offrant ses lèvres. Le jeune medjack ne semblait pas être dans une position confortable pour pimenter notre baiser tandis que moi, excité comme jamais, profitais de mes va pour pimenter ce dernier. Je me faisais sauvage et gourmand, voulant à tout prix ses lèvres contre les miennes, gémissant mon plaisir contre celles-ci, le traduisant également par quelques petites morsures.

Soudain, il me lâcha pour basculer sa tête contre mon épaule, formulant un souhait. Que je le tienne fort? Ma main qui taquinait son membre le lâcha, remontant pour s'exécuter. Je l'enlaçais fort contre moi, baissant la tête jusqu'à son épaule pour y poser mes lèvres, embrassant sa peau toujours avec envie. Mes mouvements de bassin n'avait pas diminué, au contraire et, plus vite que je ne le crus, je lâchais sa peau pour enfin terminer ce que j'avais retardé plus tôt, jouissant dans son intimité. Je n'étouffais pas mes cris, au contraire, les sensations que je ressentais étant tellement puissantes, j'avais peur d'être frustré si je les étouffais. Discrétion, zéro. Je vous l'accorde. Mais qui irait faire une balade nocturne loin du campement? Ici, et à cette heure-ci, je me sentais à l'abri des regards des blocards. Je pensais que je pouvais me lâcher librement.

Je posais mes fesses contre mes chevilles, n'ayant toujours pas lâché Naseon, je le fis prendre appuie sur mes cuisses. Je sentais mon cœur doucement se calmer. Ma respiration, quant à elle, n'avait pas changé. Le souffle toujours court, je donnais de petits coups de bassin pour me déshabituer progressivement à cette sensation, plongé dans le cou du petit medjack, parsemant sa peau de baisers.

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Under the moon, I start to feel like..

Je sentais son bras contre moi, me rassurant sans le savoir. Je ne prenais même plus la peine d’essayer de cacher mes gémissements et mes plaintes, j’avais compris que mon corps était devenu incontrôlable depuis plusieurs minutes déjà. Ses coups, plus fort, me faisait me cambrer un peu plus à chaque fois et faisaient partir ma voix un peu plus dans les aigu. Mes doigts venaient serrer l’avant-bras de Spades alors que mes muscles se contractaient un à un, chacun son tour, alors que je secouais un peu la tête. Tantôt je me mordais la lèvre, tantôt je laissais mes plaintes plus ou moins fortes s’élever, mélangé à celles du bâtisseur. Sans prévenir, un cri un peu plus fort s’échappait, mon corps perdait à nouveau de sa raideur et mon cœur entamait une course jusqu’alors jamais entreprise.

Si je pouvais me laisser bercer dans les bras de Spades, je le ferais volontiers. Je le sentais bouger et redoutais qu’il décide de partir mais, à mon plus grand soulagement, il m’installait sur ses cuisses, dans la même position. Un sourire étirait mes lèvres qui j’humidifiais un peu avec ma langue alors que je rouvrais les yeux, la tête toujours en arrière. Il fait encore nuit. On a encore du temps ensemble. Mon sourire se faisait d’autant plus grand à cette pensée bien que mon souffle chaud était encore bien saccadé. Je me sentais tellement bien, ici, dans les bras de Spades, sans personne autour, sans pensée concernant le labyrinthe ou les problèmes. Mon visage se tournait vers mon amant et je lui volais un baiser tendre, doux et lent. Mon corps ne s’était pas encore remit de ce qu’il venait de vivre. « Reste avec moi Spades… Juste pour cette nuit au moins.. S’il te plait… » murmurais-je contre ses lèvres avant d’y redéposer un baiser rapide. « S’il te plait… » le suppliais-je une nouvelle fois. Je ne pourrais pas dormir seul, impossible. Ma tête se posait contre son épaule pendant que mes yeux regardaient les étoiles. « Je penserais à toi maintenant… Quand je viendrais ici ou que je regarderais les étoiles.. » dis-je tout bas avant de fermer les yeux, un soupire d’aise passant mes lèvres.

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Under the moon, I start to feel like..

Ses cris mélangés aux miens me confortait dans l'idée que nous prenions l'un et l'autre du plaisir. A cette instant, je pouvais affirmer être heureux, bien que je ne voulais pas me dévoiler. Il me suppliait de rester, comme si j'avais envie de partir après ça. Au contraire, je voulais passer le reste de la nuit contre lui. Ma fierté étant beaucoup trop grande, je ne voulais pas lui laisser paraître, j'avais déjà été faible. J'avais craqué devant lui, lui offrant ce qu'il voulait. Pas que je le regrettais, au contraire. J'y avais pris du plaisir, beaucoup trop de plaisir même. Mais je me devais de garder l'image du Spades qu'il connaissait. Je grognais, le lâchant après sa dernière réflexion. Doucement, je me retirai de son intimité, m'écartant pour chercher mes vêtements du regard. Je pris mon boxer, l'enfilant, puis mon pantalon que je remis, comme si j'allais partir. Je n'avais pas encore décroché un mot, cherchant mon t-shirt. Ce dernier était à côté de son gilet. Je saisaissais son vêtement plutôt que le mien, m'approchant à nouveau de lui pour le déposer sur ses épaules. "Tu vas attraper froid s'tu restes nu." Lui dis-je doucement avant de déposer mes lèvres contre les siennes. Rapidement, je me décrochais de celle-ci pour lui ramener ces vêtements ainsi que mon t-shirt. "Habille toi." Lui ordonnais-je.

Je semblais à présent près à partir. Mon t-shirt toujours en main. Je voulais qu'il le pense. Qu'il croit que j'étais ce genre de personne. Je savais que je l'étais, la preuve en était le souvenir que j'avais eu dans les toilettes de mon université, mais avec lui, c'était différent. Je m'assis à ses côtés pour passer mon bras autour de son épaule. Je le fis basculer en arrière, contre moi. Je grimaçais en sentant mon dos toucher le sol, amortissant sa chute, tenant le medjack contre mon torse. Allongé tout les deux, mes bras autour de lui, j'en profitais pour le caresser. "T'y habitues pas. C'était exceptionnel, ok?"

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Under the moon, I start to feel like..

Je le sentais bouger à nouveau et j’ouvrais les yeux. Rapidement, je me retrouvais assis par terre, les jambes pliées, de part et d’autres de mon bassin et les yeux levés vers Spades. Alors il allait partir… Je baissais la tête en me mordant la lèvre, tremblant un peu à cause du froid et des larmes qui menaçaient de revenir. La simple pensée qu’il puisse m’avoir réconforté pour coucher avec moi me faisait horriblement souffrir. Je sentais mon cœur lourd et serré et avant que je ne comprenne quoi que ce soit, je sentais quelque chose se poser sur mes épaules. Baissant les yeux dessus, mes doigts agrippaient le vêtement pour le fermer un peu plus. J’avais envie de lui dire que j’étais résistant, que moi, je n’étais pas encore tombé malade mais j’aimais qu’il s’occupe de moi de la sorte alors je ne disais rien, me contentant de sourire. Je devais avoir l’air idiot, surtout après qu’il m’est embrasser et que je le suivais des yeux. Mes vêtements étaient devant moi, mais je n’avais pas envie de m’habiller, dès que je l’aurais fait ça serait comme si rien ne s’était passé. Je ne voulais pas.

Lui de son côté il était prêt à partir et je baissais la tête pour ne pas le voir faire. Je ne voulais pas le voir s’éloigner sans un regard, me lâchant probablement une réflexion peu agréable.. Mes doigts serraient un peu plus le vêtement avant que je ne sentes ses bras autour de moi me tirer vers lui. Je me tassais contre lui, tremblant. « Hmm… je sais.. T’inquiète pas… » lui répondais-je simplement, un sourire aux lèvres. Ma main se posait sur son cou, le caressant doucement du pouce. « Fais froid Spades…», sous-entendu que je voulais qu’il me réchauffe même si… Il risquait de me dire de m’habiller. Oui je commençais à le connaître un peu… Ou du moins je l’espérais. Mes yeux se levaient vers lui, détaillant son visage avec un sourire béat. Je le trouvais tellement beau. « Spades… T’es beau tu sais ? » voilà, ça m’a échapper et je me met à rougir comme un con…

WCKD IS GOOD

SOUVENIR DE NASEON

Il est encore assis sur le lit de son voisin de chambre. Un gâteau dans les mains, il grignote doucement alors que l’autre est assis sur une chaise en face de lui. Ce n’est pas la première fois qu’il vient passer du temps dans la chambre de son nouvel ami et probablement pas la dernière. Actuellement, Spencer est la seule personne en qui il a confiance ici. Il sourit timidement en finissant son gâteau. Le plus vieux a toujours de quoi lui remonter le moral et ça, c’est génial. « Merci Spencer » dit-il doucement, en faisant tomber quelques miettes par terre pour ne pas salir la couverture de son ami. Le fameux Spencer lui fait un signe de tête avant de replonger son intérêt dans le carnet à dessin de Jaehyun. Ce dernier n’aime pas vraiment qu’on fouille dans son carnet à dessin mais c’est Spencer alors ça va. « C’est joli ça, ça représente quoi ? » demande-t-il en levant le carnet pour que le plus jeune comprenne de quoi il parle. Jaehyun regarde le dessin, essayant de retrouver à quoi correspond ce dessin. À vrai dire, il ne sait plus vraiment. La plupart du temps, il dessine sans vraiment réfléchir. « Euh… Je sais plus. Mais j’ai fait un croquis de toi l’autre jour ! » dit-il fièrement avant d’attraper le carnet et de tourner rapidement les pages jusqu’au croquis dont il parle. « Regarde ! »

Vous reconnaissez Ericsson dans votre souvenir.

WCKD IS GOOD

SOUVENIR DE SPADES

La musique bourdonne dans ses oreilles. Il fait chaud. Un peu trop chaud, mais il garde toujours un bras passé autour des hanches pulpeuses de la jeune femme qui minaude à son bras, sous les regards jaloux de plus d'un garçon. Et tout ça, il le sait. Mais personne n'oserait lever le doigt sur elle, ils ne peuvent que se contenter de regarder avec envie. Et rien que pour montrer qu'elle lui appartient, il pose un baiser sauvage sur ses lèvres, la prenant de surprise. Même s'il n'est pas tendre avec elle, elle ne résiste pas et répond goulument à son baiser. Il met brusquement fin au contact pour s'allumer une cigarette et agite la main pour attirer l'attention d'un de ses mignons. « À boire. Et je veux pas de connerie comme la dernière fois, parce que j'aurai pas de patience pour tes bêtises. » Un sourire mauvais étire ses lèvres. Il empeste déjà l'alcool. Pourtant ça ne l'empêche pas d'en redemander. Et du fort.

Des verres plus tard, il se lève. Ses yeux brillent encore de vivacité, il sait ce qu'il fait. Les autres sont presque tous écrasés sur le sol, comme des larves. Il ne se soucie pas des corps endormis sous son passage, écrasant une main, un doigt, un pied. Tout ce qui se trouve sur son chemin y passe. Il atteint l'autre bout de la pièce sous les gémissements de ses pauvres victimes. Ça ne lui fait pas un pli, il sait ce qu'il veut. Il l'a vue. Elle l'a quitté pour aller à la salle de bain, sûrement pour retoucher son maquillage, mais elle n'est pas revenue. Elle est restée avec d'autres de ses amis plus loin. Et ça lui a pas plu. Maintenant que tout le monde s'est écroulé, maintenant qu'il peut marcher sans avoir à bousculer tout le monde, il est temps de régler ses comptes.

Elle dort. On dirait Aurore dans la belle au bois dormant, paisible, un léger sourire aux lèvres. Il ne sait pas à quoi elle rêve, même qu'il s'en fiche pas mal. Il lève la jambe pour la frapper de la pointe de sa chaussure dans les côtes. Elle marmonne dans son sommeil sans toutefois quitter les bras de Morphée. Puisque la manière douce ne fonctionne pas, il agrippe une poignée de ses cheveux et lève brusquement sa tête. « Aie! » Elle geigne comme une sale mioche et ça l'énerve. « Ta gueule! Ferme-là! » Elle continue à couiner, mais elle ne dit plus un mot. Elle sait ce qui va arriver, ce n'est pas la première fois. Si elle ose lever la voix, ça sera pire, alors elle se recroqueville sur elle-même et reste docile. Il tire encore un peu sur ses cheveux, dirigeant son joli minois vers lui, plongeant ses yeux dans les siens. « Comme ça, on se permet de butiner à gauche et à droite? » Elle secoue la tête. Et ce qu'il voit dans ses yeux l'empli de satisfaction.

De la terreur.

« Menteuse. Pourquoi tu mens toujours? » Il cherche à la provoquer. Un rien suffira, un rien justifiera. « Mais non, je... » Sa main vole et rencontre la joue de la jeune femme dans un bruit sonore. « Qu'est-ce que je t'ai dit! Boucle-là! » Les longs doigts fins de la jeune fille se pose sur sa joue toute rouge. « T'as encore bu comme un idiot! T'es rien qu'un crétin fini! Tu sais rien faire d'autre que jouer de tes poings? Raté de mes... » Une fois de trop elle a ouvert la bouche. Il la tire par le bras pour la mettre debout. Et cogne. Cogne. Cogne. Comme un fou. Il se défoule sur elle alors qu'elle essaie de se protéger des coups avec ses bras frêles. « Arrête pitié! Arrête! Tu me fais mal! » Ses supplications l'excite encore plus et il frappe jusqu'à ce qu'elle soit à ses pieds. Il se penche alors vers elle. « Tu vas pas me quitter hein? Toi et moi, c'est toujours. » Elle hoche la tête entre ses pleurs et il caresse doucement sa tête, avec une gentillesse qui contraste avec la violence qui vient de précéder. Puis il laisse tomber sa main le long de son corps et s'éloigne d'elle, créature vautrée sur elle-même, sanglotante. Et il se dit qu'elle est vraiment répugnante. Comme Elle.

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» MIZUKI ❥ the beautiful moon
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[+16/18] Under the moon, I start to feel like.. - Spaseon

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